Les Femmes journalistes pour la sécurité et l’égalité

Les Femmes journalistes pour la sécurité et l’égalité

Les problèmes auxquelles les femmes journalistes congolaises font face sont multiples : le harcèlements, les discriminations, les violences et tous les problèmes qui affectent leurs collègues masculins : injures, licenciements, attaques physiques, absence de soins médicaux.

Au lieu de se morfondre dans le désespoir, les femmes journalistes congolaises ont été formées du 10 au 11 février 2022 à Brazzaville par la Fédération des travailleurs de la Communication (Fesytrac), en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (Fij) et financé par l’Union des journalistes de la Norvège (Unj).

L’objectif : former les femmes journalistes sur les questions d’équité entre les sexes et leur
sécurité dans l’exercice de leur métier afin de leur donner les outils nécessaires qui leur permettront de se
défendre contre les violences dans toutes ses formes en milieu professionnel.

« Les femmes journalistes souffrent de discriminations, y compris des autres. Mais, certains pensent que les femmes sont vulnérables face aux grands problèmes et aux conflits », a indiqué le secrétaire général de la Fesytrac, Edouard Adzotsa, dans son mot de bienvenu, intervenant dans le domaine de sécurité et de la protection des journalistes au Congo.

« Les femmes sont égales aux hommes et capables de faire tout ce que les hommes peuvent faire et (qu’autrement) on fait de la discrimination contre elles », dit Nathalie Foundou, l’une des participantes.
Pour elle, la société doit donner la chance à la femme d’accéder à des postes, pour prouver ses compétences à exercer des emplois qu’occupent les hommes même étant en état de grossesse ».

Clôturant officiellement les travaux, le président du Conseil administratif de l’Union des professionnels de la presse du Congo, Jean Charles Maniongui, a invité chacune des séminaristes de restituer toutes les notions acquises sur la sécurité au travail dans les lieux de service, selon lui, c’est le seul moyen de lutter contre ce phénomène qui diminue la femme journaliste.

Les participantes à l’atelier voient les risques et ce qu’on leur fait pour les minimiser, ont pris l’engagement de se défendre, de se protéger et de lutter contre l’impunité en milieu du travail.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la restitution des méthodes apprises à Dakar au Sénégal par Jeannette Laure Princia Mavoungou et Vanet Mercia Loemba, journalistes, membres de la Fesytrac et facilitatrices de l’atelier.

Recommandations reformulées

  • Pérenniser des ateliers de formation
  • Lancement des projets de développement des femmes
  • Améliorer la communication interne et externe dans les différentes organisations syndicales
  • Développer une application mobile d’alerte sur la violation des droits des journalistes
  • Créer des bureaux ou de sections syndicales dans les différents organes de presse
  • Sensibiliser les journalistes sur les droits et devoirs dans l’exercice de leur métier
  • Appliquer de façon effective la Convention collective des personnels par les responsables des médias
  • Intensifier la campagne d’adhésion des syndicats membres dans les médias.

Le pdt de l’Uppc à dte, du Sg de la Fésytrac suivi d’une participante

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