Le recrutement dans la fonction publique par concours en 2026

Le recrutement dans la fonction publique par concours en 2026

Le recrutement des fonctionnaires se fera dorénavant par concours à partir de 2026.

Cette annonce a été faite le 21 février par le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso au sénat, lors de la séance de questions orales au gouvernement.

Nous comprenons par-là, que le recrutement dans la fonction publique repose entre tête et égalité d’accès. Le concours est en effet la principale mesure du mérite de chacun. Ndlr : il y a là, le fondement de la ‘‘méritocratie’’. Dès lors, il apparaîtra comme la solution à privilégier pour recruter des ‘‘talents’’ plutôt que des fils à papa ou encore des parents (successeurs), comme on peut l’entendre aujourd’hui.

« Il faut restaurer le mécanisme d’entrée dans la fonction publique, qu’elle soit centrale, d’Etat ou territoriale, et cela se fera par voie de concours », a déclaré Collinet Makosso avec un temps inhabituel, rassurant, que « nous allons l’appliquer ».

Pour lui, l’année 2025, est une année d’exception, où le quota annoncé par le président de la République sera géré de la même façon que les quotas précédents.

« La réforme du système de recrutement dans la fonction publique vise à réguler ce secteur, notamment la question des enseignants vacataires, bénévoles, volontaires, et autres contractuels, qui date depuis 40 ans».

Le premier ministre a signifié, que si ces questions ne sont pas réglées maintenant, et si le gouvernement ne prend pas la décision de les résoudre dès à présent, « nous allons les traîner indéfiniment et les léguer aux générations futures », tout en signifiant que le statut général de la fonction publique, adopté par la loi 68-2022, sera appliqué.

Le gouvernement congolais veut aussi renforcer la fonction publique territoriale. A cet effet, des ressources seront mises à la disposition des départements, qui seront responsables de la gestion de ces ressources, en particulier pour les problèmes liés au personnel, en vue d’assurer le bon fonctionnement des services. Et à ce moment, si un département est dans le besoin de recruter, il devra en assumer la responsabilité, a-t-il fait savoir.

« Nous ne permettrons plus qu’on abandonne les élèves dans les établissements scolaires, à l’intérieur du pays pour venir s’installer à Brazzaville sous prétexte qu’on attend des instructions », a conclu le premier ministre Makosso, avec une attitude souhaitant que ces réformes soient comprises par la population.

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Gigie PAMBOU

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