L’initiative de politique et de régulation pour l’Afrique numérique (Prida), a appelé les décideurs et régulateurs de manifester leurs besoins, en vue d’obtenir des Fonds disponibles à son niveau.
Initiative conjointe de l’Union africaine (Ua), de l’Union européenne (Ue) et de l’Union internationale des télécommunications (Uit), le Prida permet au continent africain de récolter les fruits de la numérisation, en abordant diverses dimensions de l’offre et de la demande de large bande, en renforçant les capacités des États membres dans la gouvernance de l’Internet.
C’est au cours d’un panel sur la « mise en œuvre du projet Prida et l’agrément HCM4A », animé le 27 avril à la 6ème édition du salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) que les experts du projet ont interpellé les décideurs et les régulateurs à soumettre leurs doléances au Prida, selon les besoins pays, en vue d’obtenir des Fonds disponibles.
De quoi s’agit – il ?
« La partie UIT consiste à gérer le spectre et les fréquences. Un accent particulier est mis sur la gestion du spectre pour l’accès haut débit sans fil, avec l’objectif de mettre en œuvre un système de coopération lié au traitement des brouillages préjudiciables, renforcée via des accords transfrontaliers de coordination de fréquence. C’est l’une des activités phares parmi les 25 identifiées par le Prida », a signifié Jimmy Christel Ngoma, expert manager du projet Prida.
Pour quel résultat ?
« Le résultat majeur que nous allons avoir dans le cadre de ce projet, c’est l’agrément HCM4A, qui va consister à faciliter la gestion des fréquences transfrontalières. Et cet agrément sera sous tendu par un logiciel qui sera mis en œuvre dans quelques mois. Ce qui permettra aux Etats de s’accorder plus facilement lorsqu’il s’agira de gérer des fréquences transfrontalières », a-t-il poursuivi.
Jean-Jacques Massima Lanzi, coordonnateur du projet a insisté qu’il y a de l’argent disponible, « nous n’attendons que des doléances précises des Etats pour mettre à leur disposition ces Fonds ». Selon lui, c’est pour favoriser le haut débit pour accéder facilement à débloquer les avantages futurs de l’utilisation transversale des TiC à travers le continent. « Et, notre souhait aussi, c’est de voir un fils du contient développer ce logiciel de l’agrément ».
Quelques pays bénéficiaires de ce projet sont le Zimbabwe, le Sud soudan, Guinée équatoriale…
« Jusqu’en 2024, si l’argent n’est pas utilisé je rendrai l’argent à l’Union européenne », a révélé Massima Lanzi. « Nos Etats ont du mal à s’en rendre compte que la diligence s’oppose. La négligence sur le traitement des dossiers freine la machine. Mais que nos dirigeants se lèvent pour transformer la vie des populations », ont regretté les animateurs du projet. Pour votre gouverne, la République démocratique du Congo (Rdc) et la République du Congo ont déjà signé leur manifestation d’intérêt. Ce qui signifie que ces deux pays vont être partis prenant de l’agrément qui va être signé.
Ils ont aussi évoqué l’autre projet dénommé parteners to connect, qui consiste à faciliter la connectivité dans les zones les plus reculées et ramenées dans le monde les personnes qui en sont éloignées.
Le projet Prida a été lancé depuis 3ans il prendra fin en 2024. Financé par l’Union européenne, mais réalisé par l’Union africaine. Il a deux volets : la gestion et le contrôle de fréquence pour l’internet des objets ainsi que la composante réglementaire qui essaie d’harmoniser les politiques pour la transformation des numériques. Notons que c’est Wilson Bokatola qui est le point focal Prida Congo.