Reportage relaté par Kesnov Medurin NGOUOLALI
La coalition congolaise ‘’Publiez ce que vous payez » a appelé, le 18 juillet à Brazzaville, le gouvernement et le Fonds monétaire international (Fmi) à renoncer à la troisième augmentation des prix du carburant et de l’électricité, afin de définir une politique dans le processus de vente et achat des produits pétroliers.
Au cours de la conférence de presse organisée pour demander un dialogue avec les autorités sur les défis liés à la gouvernance et la mise en œuvre de l’initiative de transparence dans les industries extractives et accélérer la mise en place des réformes, cette coalition a fait savoir que le Fmi devrait accorder une assistance technique au Congo, conformément au mémorandum, en vue de mettre en œuvre d’autres mesures susceptibles de renflouer les caisses de l’Etat.
Ainsi, à cette occasion, cette coalition congolaise a recommandé au gouvernement de rendre public le processus de vente et l’achat des produits pétroliers, comme le demande la norme Itie 2019 à l’exigence de décrire la sélection des entreprises clientes, les critères techniques et financiers qui sont utilisés pour procéder à la sélection et produire la liste des entreprises clientes sélectionnées.
En outre, la coalition a appelé les autorités congolaises à indiquer tout écart significatif par rapport au cadre légal et réglementaire en vigueur, régissant le processus de sélection des entreprises clientes et les contrats de vente conclus.
De même, elle a aussi demandé au gouvernement de faire l’audit des subventions de la filière carburant et d’évaluer le contrat de performance, afin de publier les audits des coûts pétroliers et de la centrale électrique du Congo.
Pour cette coalition, le gouvernement devrait présener au Parlement la loi sur la propriété réelle pour son adoption avant la fin de l’année, et mettre en place un registre des bénéficiaires effectifs des entreprises pour les soumettre aux différents charges fiscales, conformément à la législation en vigueur.
Par ailleurs, elle a proposé au gouvernement de clarifier les relations financières entre la Snpc et le Coraf.
Elle souhaite que la Coraf devienne une entité libre après le règlement par la SNPC de ses dettes, afin de retirer l’exclusivité de la vente des produits pétroliers finis à la SNPC et de permettre à la Coraf de vendre sa production.