Au Congo, un atelier d’élaboration du plan d’action de la mise en œuvre des recommandations issues du 4e cycle de l’examen périodique universel (Epu) s’est ouvert le mercredi 16 octobre 2024 à Brazzaville, alors que le pays doit rendre compte à l’Assemblée générale des Nations Unies sur ces recommandations.
L’ouverture de cet atelier rentre dans l’optique de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme dans l’ancienne colonie française avant son cinquième passage en 2028 a l’Epu où, le Congo devra rendre compte à l’Assemblée générale des Nations Unies, de la mise en œuvre des recommandations issues de son dernier passage.
Il s’agira de façon générale pour les points focaux du gouvernement, les représentants des institutions constitutionnelles, des agences du système de Nations-Unies et des organisations de la société civile, d’élaborer un plan d’action national pour la mise en œuvre et le suivi des 232 recommandations acceptées lors du quatrième cycle de l’Epu et des trois comités des droits de l’Homme.
Au nom du coordonnateur résident du système des Nations-Unies au Congo, la conseillère principale en droits humains, Françoise Mianda a souligné l’importance que revêt cet atelier en ces termes : « l’étape de la mise en œuvre et de suivi étant la plus importante, l’Etat est le responsable de son exécution de manière souveraine…le moment est crucial pour prendre les mesures qu’il faut afin de maintenir le dynamisme et l’élan suscités par l’Epu».
A cet effet, elle a réitéré l’engagement du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, «d’appuyer l’Etat dans l’élaboration de son plan d’action et de sa stratégie d’une part», et de mobiliser les partenaires impliqués dans ce processus d’autre part.
Le directeur de cabinet du ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Casimir Ndomba, en ouvrant les travaux de cet atelier a invité les participants à l’assiduité pour une meilleure appropriation des méthodes et techniques de préparation de l’Epu de sorte que le plan d’action qui en découlera permette à tous les participants de s’impliquer « de façon avisée, avec efficacité et détermination dans la suite du processus ».
Enfin, il a indiqué que le Congo reste disposé à collaborer «de manière franche et constructive, avec la communauté internationale pour l’effectivité du respect universel des droits de l’homme ».
Les travaux de cet atelier prendront fin le 18 octobre prochain.
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Par Annicette Ngakosso