Ecrit par Annicette Ngakosso
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels que représente les Nations-Unies, organise du 07 au 09 novembre 2023 à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités des organes de traités de la République du Congo sur la rédaction du rapport des droits humains. Après 33 ans d’absence du rapport initial, l’heure est à la mobilisation.
Ce rapport en effet, est l’instrument par excellence de suivi de la régulation des droits de l’Homme. Cet atelier permettra aux différents acteurs d’acquérir les capacités techniques et opérationnels pour la rédaction et la présentation des rapports au comité, de corriger les faiblesses constater dans la présentation, de promouvoir et de protéger les droits humains et, l’atteinte des objectifs de développement durable.
Dans son allocution, la conseillère du coordonnateur résident du système des Nations-unies, Françoise Mianda a souligné l’importance pour le Congo de soumettre son rapport, “En 2024, le Congo va préparer son rapport national volontaire sur les objectifs de développement durable. Aussi, il va passer son examen périodique universel en janvier. La soumission des rapports précis et complets au comité est essentielle pour rendre compte des avancés dans ce domaine”, a t-elle dit.

Pendant trois (03) jours, les participants seront édifiés sur la rédaction des rapports par les experts et facilitateurs et vont examiner dans quelle mesure améliorer la situation sur le terrain.
Ouvrant les travaux, le directeur du cabinet du ministre de garde des sceaux, Casimir Ndomba a convié les participants à s’impliquer avec acharnement, à être assidu et à travailler avec efficacité pour remédier à cette situation.
Pour sa part, le membre du comité d’experts, le professeur Ludovic Hennebel a martelé sur le rôle crucial des droits de l’Homme dans la stabilité et le développement d’une société.
“Sans la justice sociale, sans les droits économiques, sociaux et culturels, il ne peut pas avoir de société stable, il n’y a pas de progrès social, pas de justice envisageable, pas d’Etat de droit”.

Notons que cet atelier de renforcement des capacités des points focaux sur la rédaction du rapport pour le comité des zones économiques, sociaux et culturels, s’inscrit dans la perspective de la résolution 68/268 de l’assemblée générale des Nations-Unies qui vise à aider les Etats membres à se doter des moyens de s’acquitter de leur obligation conventionnelle et de fournir à leur égard des services consultatifs pour une assistance de renforcement des capacités.