La stratégie anticorruption du Congo dans son action de coopération

La stratégie anticorruption du Congo dans son action de coopération

La corruption constitue un frein majeur au développement.  Confiscation des resssources naturelles, réduction des ressources de l’Etat, elle possède de multiples effets négatifs sur l’activité économique et la légitimité de l’Etat. C’est pourquoi le Congo via la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) fait de ce fléau un axe central de son action au niveau international.

Extrait du président de transition u Rinac

Le Réseau des institutions nationales anticorruption de l’Afrique centrale (Rinac), accompagnera le Congo dans ses efforts d’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd), et notamment l’objectif 16 concernant la mise en place d’institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous. Cet accompagnement permettra de guider les actions de coopération pour les années à venir.

Ainsi, le Congo contribuera à l’opérationnalisation du Rinac à lutter contre la corruption  à travers des objectifs regroupés en axes d’interventions.

Ces révélations ont été faites le 15 mai 2023 à Brazzaville, lors de la séance de travail entre le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo et son homologue du Rinac, chef de la délégation, Nestor Mbou en visite au Congo pour une mission de consultation et de plaidoyer pour l’opérationnalisation de ladite plateforme.

«Nous exprimons notre engagement à rendre opérationnelle le Réseau, notre future plateforme sous-régionale commune dans le buit d’éradiquer le fléau qu’est la corruption», a signifié le président de la Halc.

Ndlr : Détournement des richesses, découragement des investisseurs, la corruption fausse la concurrence, favorise l’économie informelle et réduit le consentement à l’impôt.

Pour le président de transition Nestor Mbou, après le Congo-Brazzaville, la délégation se rendra en République Démocratique du Congo (Rdc) avant de poursuivre le plaidoyer dans d’autres pays.

Pendant ces consultations, il sera question de présenter les ambitions du réseau, de recueillir les avis auprès des Etats membres de la CEEAC, d’élaborer une cartographie relative à la lutte contre la corruption dans la sous-région.

Le réseau avait été crée en 2015 au Gabon. Faute de contribution, son opérationnalisation n’a pas pu aboutir, elle est donc, le leitmotiv de la  séance de travail entre la Halc et le Rinac.

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