La République du Congo planche sur l’auto rédaction des manuels scolaires

La République du Congo planche sur l’auto rédaction des manuels scolaires

L’atelier de mise à l’essai des modules de formation sur l’élaboration et l’utilisation des manuels scolaires de français et de mathématiques aux cycles primaire et secondaire qui s’est tenu du 02 au 06 décembre 2024 à Brazzaville, a permis la collecte des données nécessaires pour la réadaptation de ces deux modules au quotidien de la politique éducative congolaise.

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S’inscrivant dans un élan d’innovation pédagogique, cet atelier en deux phases a été un vrai moment de recueil pour les inspecteurs.

En effet, la phase pratique de celui-ci, a aussi permis à ces derniers, d’acquérir des compétences pour la rédaction des manuels scolaires made in Congo.

Lors de la cérémonie de clôture, ces inspecteurs ont clairement exprimé leur volonté commune à «se mettre à l’œuvre pour chercher à améliorer la qualité de l’enseignement».

«Au collège par exemple, il y a des manuels qui ont été rédigés dans d’autres pays et qui ne sont pas forcément adaptés aux réalités du nôtre mais que nous utilisons parfois. Au lieu d’utiliser des manuels qui proviennent ailleurs, nous-mêmes avons la possibilité de les rédiger et de les utiliser», a dit Jean Christian Mboussou, inspecteur itinérant de français en service à l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (Inrap).

Pour sa part, Omar Thiam, spécialiste de programme au bureau international d’éducation (Bie) de  l’Unesco, a salué la motivation dont a fait montre ces enseignements tout au long des travaux.

De même, il a indiqué que les enseignants formés sont « en mesure de former d’autres collègues pour une généralisation ».

Outre Omar Thiam, plusieurs professeurs comme Joseph Bizrad, ont rehaussé l’éclat de cet atelier par des interventions pertinentes.

L’Unesco Bie accompagnera la République du Congo dans l’amélioration continue de ces modules, signale-t-on.

Quant à l’impact de ces manuels sur la qualité de l’enseignement au Congo, l’avenir nous on dira davantage.

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Par Annicette Ngakosso

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