La crise alimentaire et la résilience au Congo

La crise alimentaire et la résilience au Congo

La récurrence des crises alimentaires dans le monde met en exergue la nécessité de faire évoluer la réflexion autour de l’urgence et du développement, en décloisonnant ces approches respectives.

Partant du constat que l’aide humanitaire qui permet de surmonter une crise de façon ponctuelle, le 27 juillet 2022, les cadres nationaux du secteur des transports entendent traiter de façon complémentaire la question de la sécurité alimentaire de manière plus intégrée et durable, en vue d’optimiser les coûts de transport nécessaires à la maîtrise des prix alimentaires. La sécurité alimentaire programmée s’inscrit pleinement dans ce cadre.

Cette sécurité alimentaire permet principalement de renforcer la résilience des populations et de lutter contre la vie chère. Le Congo y a consacré 128 milliards pour des actions à long terme (12 mois) répartis en trois phases 63 milliards Fcfa pour des actions à court terme (trois mois). Il consistera d’accroître le ravitaillement par voie maritime et par voie fluviale.

En effet, la sécurité alimentaire permet ainsi au Congo de contribuer à la résilience des populations, que ce soit dans des contextes d’urgence ou d’insécurité alimentaire chronique.

Le directeur général du Conseil congolais des chargeurs (Ccc), Dominique Fabrice Koumou-Boulas, lie le problème de la vie chère à l’absence de l’optimisation des coûts de transports et de la chaîne logistique. Pour lui, il appartient donc au gouvernement « de réglementer l’étendue de la parafiscalité et l’émission des coûts sur le transport en dehors du cadre légal. Si les taxes prélevées le long des corridors ne sont pas soutenues par les textes, il faut les supprimer. Toutes les structures présentes sur les plateformes portuaires et les corridors ne sont pas habilités à taxer les transports », a-t-il clarifié.

Le Ccc a réalisé une étude sur les coûts et délais de passage portuaire et corridor de transit, permettant ainsi aux pouvoirs publics d’optimiser sur les coûts des plateformes portuaires et les corridors.

A l’issu de la réunion, les experts proposent au gouvernement le renforcement de la réglementation nationale sur la taxe et la parafiscalité.

Tandis que, le choix des projets par le gouvernement s’effectue sur la base de priorités importantes : climat, nutrition, genre, relance de l’agriculture, l’utilisation des nouveaux outils de l’assistance alimentaire selon les principes.

Notons que la cérémonie a été placée sous l’autorité du directeur de cabinet par intérim du ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Ali Litho.

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