Le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a plaidé ce 7 décembre 2021 à Brazzaville, pour la promotion de l’innovation dans le secteur de l’aviation civile, en veillant à la protection de l’environnement et au respect du droit des personnes, en vue de garantir la sureté et la sécurité des passagers.
Cette exhortation a été faite lors de la célébration de cette journée de l’aviation civile internationale, initiée par l’organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), depuis 1994 avec pour objectif de sensibiliser l’opinion mondiale sur l’importance de l’aviation civile internationale pour le développement socioéconomique des pays.
Elle vise aussi à mieux faire connaître le rôle unique de l’Oaci qui soutient la coopération des Etats et leur prête assistance en vue d’établir un réseau de transport rapide et véritablement mondial, au service de toute l’humanité.
En effet, l’Oaci reconnaît que, ces deux années la célébration intervient à un moment de l’histoire du secteur de l’aviation civile mondiale qui restera gravé dans les mémoires, compte tenu de la pandémie de covid-19.
« Celle-ci, s’est traduite par une perte d’emplois et de recettes sans précédent et un affaiblissement de la connectivité aérienne sur laquelle reposent le développement durable et bon nombre d’initiatives humanitaires dans le monde », mentionne une division de l’Onu.
Au Congo, la supervision de la sécurité et la sûreté de l’aviation civile est assurée techniquement par le ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande qui s’assure en permanence de l’application des recommandations, des politiques et des normes élaborées par l’Oaci, lesquelles permettent la standardisation du transport aéronautique international, a indiqué la déclaration du gouvernement rendue publique, par le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya.
Pour lui, le Congo respecte tous protocoles édictés comme les autres pays signataires de la convention de Chicago, a-t-il signifié, tant en respectant la réglementation produite par l’Oaci, qui a permis depuis lors la mise en œuvre du transport aérien, tant des personnes que des biens, au niveau mondial. C’est dans cette mouvance que la République du Congo, a engagé différentes actions de mise aux normes sur ces aéroports. Un argument pour attirer de nouvelles compagnies aériennes et reconquérir la confiance de toute l’industrie.
« La République du Congo, en sa qualité d’état membre de l’Agence pour la Sécurité de la navigation Aérienne en Afrique et Madagascar fait partie des pays pilotes de cette construction sur notre continent où des drones permettent d’acheminer de très petits colis pour sauver des vies », a renchéri le ministre.
A ce sujet, des mesures de protection de l’environnement retenues dans cette catégorie reposent notamment la mise en œuvre, par l’Asecna, des trajectoires de vol flexibles et des profils de vol efficaces basés sur le concept de navigation fondée sur les performances.
