Propos recueillis par Kesnov Medurin Ngouolali
Dans le cadre de la collection des instruments pour le Festival Panafricain de musique (Fespam), les délégations de différents pays d’Afrique ont offert le 16 juillet à Brazzaville, des instruments de musique traditionnelle au Musée Panafricain de musique.
Réceptionnée par la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault, en présence du directeur du musée panafricain de musique, Honoré Mobonda.
Ces dons sont entre autres que, le » Djomolo », le »Balafon », les guitares traditionnelle », les »Tambours et Tam-tams ». Ils ont été remis par les délégations des pays : la Côte d’Ivoire, le Tchad, la RDC, le Rwanda, le Sénégal, le Maroc, la Namibie.
A cette occasion, la ministre en charge de l’industrie culturelle a fait savoir que la création du musée panafricain de musique a été créée pour rassembler tous les instruments de musique traditionnelle africaine qui sont leurs identités, en vue de montrer au reste du monde la civilisation musicale africaine.
A ce sujet, elle a exhorté chaque pays africain de venir contribuer à alimenter ce musée.
Quant au directeur du cabinet du ministère de la culture, de la francophonie de la Côte d’Ivoire, Florent Galaty a souligné que la remise de cet instrument est une promesse faite par leur tutelle pour la valeur symbolique entre les deux pays et toute l’Afrique entière.
S’agissant de cet instrument traditionnel intitulé le » Djomolo », il a dit que celui-ci, est issu du peuple Baoulé de la famille des Idaphones ethnie de la Côte d’Ivoire.
De ce fait, cet instrument se joue par deux personnes. A son avis, autrefois le » Djomolo » a été utilisé dans les champs pour faire fuir les oiseaux et les singes.
De même, a-t-il poursuivi, cet instrument se retrouvait dans les cabarets pour se divertir le soir après de durs travaux champêtres.
