D’importants défis pour cette rentrée scolaire pédago-andragogique

D’importants défis pour cette rentrée scolaire pédago-andragogique

Le ministre en charge de l’éducation, Jean Luc Mouthou a fait le point le 17 octobre 2022 à Brazzaville, jour de la rentrée scolaire pédago-andragogique, sur les nouveautés qui attendent élèves et enseignants bénévoles.

« Nous avons placé cette année sous le signe de la quête financière pour que les réformes soient effectives dans ce secteur. Parce que, l’école est une chance et une vraie opportunité pour chacun d’entre nous », a affirmé le ministre à l’occasion de la traditionnelle ronde marquant le lancement de la rentrée scolaire pédago-andragogique 2022-2023.

Les jeunes et adultes ont fait leur rentrée sur le banc de l’école (Les élèves des écoles congolaises sont en classe depuis le 3 octobre, Ndlr). Et pour cette année 2022-2023, plusieurs défis sont à relever.

Pour la construction d’un lycée et la prise en charge des bénévoles, Jean Luc Mouthou répond que « Beaucoup d’efforts sont consentis année après année dans le cadre de la construction d’infrastructures nouvelles. Ces enfants après avoir obtenus leurs diplômes, peuvent aussi intégrer le système revenir vers le système formel. Nous allons continuer à travailler dans ce sens pour pouvoir satisfaire toutes les demandes ».

Outre une petite contribution parentale, l’école est gratuite a-t-il rappelé.

Le ministre a visité trois centres de remise à niveau, celui de Mafouta dans l’arrondissement 8 Madibou, Ouenzé 5ème, Ngamakosso à Talangaï 6ème, à Makélékélé 1er et à Poto-Poto 3ème arrondissement.

Dans tous les centres, un même message d’espoir : « Nous le faisons pour que vous soyez en même niveau de connaissance que nous », martèle-t-il.

« Je suis technicienne de surface et j’ai été encouragée par ma patronne qui est enseignante de Maths pour revenir sur le banc de l’école », a expliqué l’une des apprenants.

Le programme de remise à niveau, est l’occasion de réaffirmer l’engagement du gouvernement à renforcer la mobilisation sociétaire pour instaurer une vigilance éducative afin de garantir une scolarité obligatoire au profit de tous les enfants et d’offrir une seconde chance d’éducation et de formation aux jeunes et adultes déscolarisés.

Le ministre avec à sa gauche la Directrice générale de l’éducation non formelle Laure Matongo et la directrice de cabinet Régine Oboa, lors de la ronde

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