Le premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, a présidé ce 30 novembre 2018 à Brazzaville, la première réunion du Conseil des ministres de la culture de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale ( Ceeac) qui, a signifié, qu’il n’y a pas pas de développement sans culture. Cette première réunion avait notamment pour objectif : mettre en œuvre une stratégie pour développer et promouvoir la culture dans la sous région.
La cérémonie d’ouverture, s’est déroulée en présence du ministre de la culture et des arts du Congo, celle de l’Angola, de la Rdc, du Tchad, des diplomates, ainsi que des représentants des organisations internationales et régionales. Elle a été placée sous le thème : » le rôle de la culture et des industries culturelles, créatives dans le développement des pays de la Ceeac à travers la mise en oeuvre de la stratégie sous régionale, des développements et de promotion de la culture ».
Selon le communiqué final, » les ministres ont donné des directives pour une meilleure prise en compte du document de stratégie culturelle. Ils ont félicité le Secrétariat général équitable pour son initiative et pour la qualité des documents de travail. Cependant, les acteurs de la culture ont adopté un plan d’actions en vue d’une mise en œuvre de la Stratégie pour les années 2019-2020 et ont encouragé les Etats membres à ratifier les chartes et autres instruments juridiques mis à disposition pour redynamiser le secteur de la culture au sein de la sous-région. Pour marquer leur engagement d’œuvrer au développement et à la promotion de la culture et les industries culturelles et créatives, ils ont adopté une déclaration politique, dite de Brazzaville, sur le développement et la promotion de la culture en Afrique centrale.
Au cours des échanges, plusieurs questions ont été abordées, entre autres, la question sur le retour des objets, Christian Ndombi de l’Unesco Yaoundé explique : » Il existe deux conventions, celle de 1970 et celle de 1995, qui consistent le retour et la restitution des biens culturels. Il est donc, très important de pouvoir identifier très rapidement dans les musées qui sont en Europe, les objets qui ont été volés, vendus, prêtés au titre de la coopération internationale et ceux qui ont été offerts. Il faut que l’Afrique formule les demandes pour la restitution de ces objets. Et, que chaque pays construise son musée pour recevoir ce qui lui appartient.
Et comment se présente le tableau sur le statut de l’artiste? : » Nous souhaitons une couverture sociale pour nos artistes. Et c’est aux artistes eux mêmes de nous dire, qui est réellement artiste et qui ne l’est pas. De telle sorte que les Etats et l’Unesco puissent contribuer à l’élaboration du statut des artistes. Puisque, l’Unesco a eu à faire une recommandation sur le statut de l’artiste qui date d’ailleurs de 1980″, a t – il conclu.
Nous osons croire que, la première réunion du conseil des ministres en charge de la culture en Afrique centrale a contribué à une meilleure prise de conscience que, la culture est véritablement un levier de développement. Donc, plus d’engagement politique et plus d’efforts obligent en ce secteur pour dynamiser son économie.
Signalant que, la prochaine réunion des Ministres de la Ceeac en charge de la culture, se tiendra en République Démocratique du Congo.