Couverture médiatique élections 2022 : le CSCL livre ses conclusions

Couverture médiatique élections 2022 : le CSCL livre ses conclusions

Le Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc) a publié le 13 octobre ses conclusions liées à la couverture médiatique des élections législatives couplées aux locales de juillet 2022, par les organes de presse nationale.

Le rapport du Cslc présente les données concernant la couverture médiatique des élections, englobant la période de la précampagne électorale, la période de la campagne officielle et les jours du scrutin.

Le suivi de cette couverture médiatique a permis de faire ressortir les principaux constats suivants :

  • Absence d’un dispositif technique professionnel de monitoring des médias, insuffisance des moyens alloués au Cslc, absence dans les médias des programmes ou productions des émissions de débats contradictoires, pouvant opposer les partis politiques ou candidats en compétition électorale (no comment et pages magazine) par les partis ou candidats plus nantis financièrement et le déploiement tardif des membres du Cslc dans les départements.
  • Aussi la réticence des candidats à se prêter aux médias, la violation des directives édictées par le Conseil par certains médias…, font parties des faiblesses constatées par le Conseil, lors de ces élections a indiqué le vice-président du Conseil, Jean Pierre Ngoma.

A Brazzaville et Pointe-Noire, selon le Cslc, les médias et les journalistes ont eu la propension à ne privilégier que les candidats qui les invitaient à couvrir leurs activités de campagne électorale et ceux qui les prenaient en charge dans les voyages.

Par contre, dans d’autres localités, un volume horaire très important a été consacré aux candidats, toute tendance confondue, estimé à 16h30min, soit de 5h30min pour les médias publics et 11h pour les médias privés.

Concernant le financement, le vice-président souligne que l’institution n’a reçu qu’une somme de 110 millions de Frs Cfa sur 810 millions de Frs Cfa attendus du gouvernement. D’après lui, c’est ce qui avait réduit la durée de la mission des délégations déployées dans tout le pays.

Ndlr : Nous constatons que le rapport du Cslc n’a recensé aucun contenu dans les médias ayant donné la parole à des jeunes à propos des questions relatives aux différentes étapes : opérations et thématiques du processus électoral ainsi que l’intégration de la langue des signes.

Pour atteindre les objectifs, le Conseil a fait des propositions : sensibiliser davantage les acteurs politiques, professionnels des médias, la société civile, la force publique, les promoteurs des organes de presse, sur les missions du Conseil et sur les exigences des médias en période électorale et la mise en application des recommandations des assises de la presse congolaise.

Photo : le vice-président et la secrétaire comptable du Conseil

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