Source : site web First Médiac et modifié par La Brève Online
La presse congolaise condamne fermement l’agression de la journaliste Nicia Mouéné, journaliste stagiaire du média en ligne Fisrt Médiac, et sollicite l’implication des autorités à mener des enquêtes aboutissant à la sanction de l’auteur de cet acte de barbarie.
« Je l’ai entendu frapper à la porte. Et, j’ai ouvert la porte. J’ai vu le monsieur et je lui ai fait comprendre qu’il ne pouvait pas entrer, parce que le responsable n’était pas là. Tout à coup, il a poussé la porte par force et a voulu m’agresser. Heureusement que j’ai résisté», l’indignation exprimée par la journaliste avec les larmes aux yeux.
« J’ai mal aux doigts au moment où je vous parle. Le monsieur m’a traité d’idiote et m’a lancé plusieurs insultes », Nicia a confié à sa tutelle.
Dès son arrivée, le directeur du média en ligne, Paulgy Oko Assandé, a tout de suite contacté cet agent de la société E2c via les références écrites sur la fiche du compteur, sans gain de cause, l’agent nie tous actes d’agression physiques et même verbaux, qui lui sont reprochés.
« ‘Vous êtes malade ? », dit-il, avant de poursuivre, « Pour votre information, la justice c’est moi. Si vous ne connaissez pas la définition du mot agressé consultez un dictionnaire. Merci », s’est-il exclamé dans un voice envoyé au promoteur.
Bien que Nicia s’en soit sortie avec quelques lésions physiques, elle ne se laisse pas décourager pour autant.
Le staff et la journaliste ont porté plainte contre l’agresseur au poste de la gendarmerie de Talangaï où il a été attendu en vain le 16 mars dernier. Selon la procédure de la gendarmerie, toute personne a droit à une deuxième chance pour se présenter avant d’être arrêté.
Crée en 2018, First Médiac est un organe de presse en ligne, membre du collectif des médias en ligne du Congo, une plateforme reconnue officiellement par le Conseil supérieur de la liberté de communication.
Indignation des médias en ligne
Les médias en ligne notamment La Brève Online est extrêmement préoccupée par l’état de sécurité des femmes journalistes au Congo et exhorte aux responsables de la société E2C d’enquêter sur cet incident et de punir l’agent impliqué.
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