Favoriser le bien – être de tous, en établissant les modes de consommation, de production durable et en protégeant l’environnement, pour un tourisme supportable, viable et équitable. Tels sont les objectifs généraux des meilleures initiatives entreprises par les acteurs du tourisme durable.
Ces objectifs ont été explicités et développés au cours de la première caravane de la charte africaine du tourisme durable et responsable tenue du 14 au 15 février 2019 à Brazzaville. Caravane organisée par le ministère du tourisme et de l’environnement que patronne, Arlette Soudan – Nonault, en partenariat avec l’Organisation mondiale du tourisme, en présence des membres du gouvernement et de nombreux invités. Dont, la cérémonie d’ouverture été rehaussée de la présence de Firmin Ayessa, vice premier ministre, représentant le premier ministre, chef du gouvernement.
Authenticité, équité, préservation du patrimoine et de l’environnement, certains acteurs du tourisme s’engagent pour un tourisme exigeant et s’inscrivent dans une démarche de solidarité internationale. C’est le cas du Congo.
Comme il est de bon aloi, dans des telles occasions, Bruno Okokana, vice maire de la capitale, a prononcé les mots de bienvenus.
Après cela, le représentant du programme des Nations – unies pour le développement et coordonnateur du systèmes des Nations – unies Anthony Kwaku Ohemeng – Boamala, a souligné dans son mot que, ce moment est une occasion pour le Congo de valoriser ces riches potentielles pour plus de visibilité.
Le tourisme moteur de croissance
Le tourisme est devenu un pilier de l’économie, un passe port pour la prospérité et une force de transformation pour améliorer de vies. Arlette Soudan – Nonault, ministre du tourisme et de l’environnement, dans son discours, a expliqué le concept tourisme durable : » il reprend le triptyque courant du développement durable qui signifie qu’il doit être supportable, viable et équitable. »
Cependant, le tourisme est aujourd’hui l’une des activités économiques majeures de bon nombre de pays à travers le monde. Basé sur la mise en valeur des ressources naturelles et culturelles, il est non seulement source de richesse pour l’économie nationale mais, aussi pour l’économie locale », a – t – elle déclaré.
Firmin Ayessa, vice premier ministre, lançant le démarrage du partage d’expériences a dit je cite : » pour que ce secteur prospère et que les pays africains en tirent pleinement avantage, il faut promouvoir le respect des principes de durabilité dans l’ensemble de l’écosystème ».
Phase d’échanges
Au total, quatre (4) panels ont été organisés sous différents thèmes notamment, celui intitulé : les meilleures initiatives des acteurs du tourisme durable en Afrique (partage du savoir – faire et échange d’expertises en la matière).
Madame le ministre du tourisme et de l’environnement, s’adressant aux partenaires, a décrit le potentiel du Congo : » il n’y a pas de forêt sans eau. Et le Congo est à 69% de forêts, il est le plus grand fleuve du monde après l’Amazonie. Il regorge des grottes, des cascades … en fait, le tourisme est encore en phase embryonnaire au Congo. Et là, c’est pour nous, une occasion pour vous montrer notre volonté de nous accompagner. A nous congolais, nous devrions prendre conscience des atouts que nous possédions, et appliquons nous. Sinon, le problème demeurera et rien ne changera.
Madame le ministre, n’a non seulement vanté le potentiel du Congo, mais a aussi placé l’Homme au coeur de tout.
Quant à Zurab Pololikasvili, secrétaire général de l’Omt, a insisté sur les exigences du développement durable qui sont entre autres que la sensibilisation et la formation de la population dans le secteur du tourisme comme le défini la charte africaine du tourisme durable et responsable.
Avec toute cette stigmatisation sur les avantages du tourisme, ne pas vivre ce développement durable devient plus qu’un gâchis.
Jeux concours et remise de trophée
Quatorze prix ont été décernés aux lauréats oeuvrant dans différentes catégories touristiques, comme agence de voyage, restauration, artistes et promoteurs culturels.