Ce qu’il faut savoir de sa conférence de presse
Gigie Pambou
Analysant le message du président de la République sur l’état de la nation, le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, (Upads) et chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty-Mabiala a affirmé l’ambition de son parti de ‘‘revenir au pouvoir’’.
« Nous travaillons pour revenir au pouvoir », a fait entendre Tsaty-Mabiala, le 23 décembre 2023 lors d’une conférence de presse animée au siège du parti sur la marche du pays.
Au cours de cette conférence de presse, il a peint le tableau sombre sur la situation économique du Congo et a aussi survolé sur le volet politique africain en ébullition, notamment en Afrique de l’Ouest.
Dans son mot liminaire, il a fait constater que les « peuples d’Afrique aspirent à plus de liberté et de démocratie… ». Pour l’Upads, ce mouvement panafricaniste qui s’empare de l’Afrique, est une consécration de la pensée de l’initiateur du parti Pascal Lissouba, qui d’après lui est un authentique panafricaniste de première heure.
« Au total, une autre Afrique en gestation, portée par une nouvelle génération volontaire et décomplexée, pourrait voir le jour en s’imposant, en revendiquant sa place sur l’échiquier mondial, bouleversant ainsi la géopolitique actuelle. Les cas du Burkina-Faso, du Niger et du Mali interpellent effectivement l’imaginaire collectif … En termes de pouvoir, l’un est naturel, l’autre est factice », a-t-il laissé entendre.
S’agissant du message du chef de l’Etat, prononcé le 28 novembre dernier devant le parlement réuni en congrès, Tsaty-Mabiala a répondu dans un style ramassé secteur par secteur avant de fixer ses militants sur la vie du parti ainsi que sur ses perspectives.
Parlant du cadre social, vu la cherté des produits de première nécessité, l’Upads propose, « L’adoption et la publication du plan d’apurement de la dette sociale ; la reprise du paiement de la bourse des étudiants à partir du fichier de 2017 comme base de calcul, afin d’éponger progressivement les trimestres qui restent à payer… ».
Le premier secrétaire de l’Upads a rappelé que le chômage est la cause principale du drame du stade Ornano, qui avait causé la mort de plus de 30 jeunes. Il s’est aussi questionné sur les 3.000 emplois directs de la Fondeco à Dolisie en 2012 qui auraient pu soulager ces nombreux jeunes abandonnés à eux-mêmes.
L’Upads estime que le pays, bien que sortant doucement de la crise économique et financière, mérite encore plus de rigueur dans la gestion et l’assainissement des finances publiques.
Rappelons que ce parti avait lancé sa campagne d’adhésion et d’enrôlement de ses militants.
Image pour illustration prise sur Google (Tsaty-Mabiala)