Clôture des travaux du colloque national sur ‘‘la gouvernance électorale…’’

Clôture des travaux du colloque national sur ‘‘la gouvernance électorale…’’

Du 12 au 16 décembre, l’opposition congolaise de l’intérieur et de la diaspora ont tenu leur colloque national à Brazzaville, abordant un thème crucial : « la gouvernance électorale, la crise multidimensionnelle, l’insécurité galopante, l’explosion de l’intolérance politique et la dérive autoritaire du pouvoir au Congo ».

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L’événement a rassemblé plusieurs partis politiques de l’intérieur et de la diaspora, une organisation de la société civile, des politiques indépendants et des citoyens engagés, tous unis par un objectif commun, celui de refonder la gouvernance électorale frauduleuse à l’œuvre depuis 2002, et d’autre part, d’élaborer des mesures appropriées et fortes, en vue de sortir le Congo, de façon pacifique du chaos actuel.

Extrait du président de l’ARD sans aucun montage

Pendant cinq jours, les militants et partisans ont échangé sur les aspirations du peuple congolais, prenant en compte son vécu quotidien et sa vulnérabilité.

A l’issue des débats, plusieurs  projets de lois et de décrets. Parmi ceux-ci, la nouvelle loi électorale impartiale et impersonnelle, la prise en charge par l’Etat de tous les représentants des candidats dans les bureaux de vote, la répression sans complaisance de la fraude électorale, de la corruption, de l’achat des consciences et des votes, ainsi qu’une déclaration sur la mal-gouvernance.

Les membres ont également déploré les frais de candidature à la présidentielle qui passent de 5 millions à 25 millions de Francs Cfa. « Il faut diminuer ce taux, pour permettre aux congolais qui veulent apporter à leur pays, d’être capables de se présenter à une élection », a déclaré le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (Ard), Mathias Dzon.

A cet effet, les participants ont fixé les coûts aux différentes élections nationales, ainsi qu’il suit : 50.000 Francs par liste, pour les locales, 100.000 Frs par candidat, pour les législatives et sénatoriales et 5.000.000 Frs par candidat, pour la présidentielle.

Les discussions ont également mis en lumière des préoccupations majeures concernant la transparence et la mauvaise gouvernance, qui selon eux, source du banditisme au Congo.

Au cours de ce colloque, les intervenants ont condamné les violences politiques commises par le pouvoir, notamment l’opération ‘‘zéro bébés noirs’’, pour l’éradication du grand banditisme.

Face à une situation politique, sociale et sécuritaire complexe, les recommandations du colloque ont insisté sur la promotion des valeurs républicaines et de l’unité nationale.

Enfin, le colloque a plaidé pour un dialogue national inclusif qui englobe toutes les couches sociales du pays.

Ce colloque marque une étape significative pour l’opposition congolaise dans sa quête d’une élection transparente et impartiale.

Par Rino Chardin

Crédit photos : La Brève Online

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