Dans la société, il existe des biens qui appartiennent à toute la communauté et c’est aussi pour leur bien : hôpital, école, édifice, bus, route, câble électrique, lampadaire, stade, plantes, rails, caniveaux, par exemple. Ces ouvrages doivent être bien protégés par le peuple qui jouit des services de ces infrastructures tous les jours.
Malheureusement, bon nombre de congolais surtout ceux qui habitent les grandes villes n’ont aucun respect pour les biens publics. Certains détruisent ces ouvrages d’intérêt commun par un sale comportement et d’autres par contre s’en fichent d’en prendre convenablement soin.
A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an des corps constitués et des forces vives de la nation au chef de l’Etat, le 4 janvier 2025, Denis Sassou N’Guesso dans sa réponse à leur message a invité les congolais au respect de l’autre et de la chose publique, en mettant fin aux actes récurrents d’incivismes perpétrés, entre autres, sur les infrastructures de développement et les équipements de base acquis à grands frais et au prix d’importants sacrifices.
Mais avant d’appeler au respect des biens publics, le mieux serait de sensibiliser et de faire comprendre aux citoyens c’est quoi un bien public et l’importance de respecter ces biens. C’est dans ce cadre, que La Brève Online discute sur ce sujet avec Henri Doko, expert en éducation civique.
C’est quoi un bien public ?
H. Doko : c’est un bien qui appartient à toute la population.
Qu’est ce qui a fait que l’incivisme occupe une grande place dans la mentalité commune ?
D’abord ceux qui ont la charge de gérer les biens publics, les considères pas comme biens publics mais comme leurs propres biens. Et, les autres pensent que ces choses appartiennent à une catégorie de personne et par conséquent moindre colère, il faut le détruire. Beaucoup de congolais n’ont pas le sens du patriotisme, c’est pourquoi nous enregistrons pas mal des actes de vandalisme.
Comment y remédier ?
Il faut qu’il y ait plus de sensibilisation dans le civisme pour s’attendre au changement de mentalité. Cela doit se faire au niveau de : la famille, l’école, l’église, les associations, les partis politiques et les dirigeants. Tous doivent inculquer le civisme, « même si vous êtes en colère, ne détruisez pas le peu que nous possédons », a-t-il donné comme message à passer dans la communauté.
Au cours de cette cérémonie, le président a aussi rappelé, que les congolais ont la mission de partager et de protéger les valeurs et les principes, y compris en utilisant les rouages traditionnels, tels les chefferies coutumières, les autorités religieuses, les femmes, les jeunes.
Le vivre ensemble, a-t-il montré, devrait aider à construire la citoyenneté, considérée par-là comme l’honneur et la fierté d’être congolais ainsi que le patriotisme, défini comme un dévouement au Congo, reconnu comme Patrie.
Pour ce qui est du projet sur la jeunesse, il a rassuré sur la poursuite des efforts enclenchés en leur faveur, durant toute la période de mise en œuvre du plan national de développement (Pnd) 2022 – 2026, y compris au-delà de cette échéance.
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Par Gigie PAMBOU
Crédit photos : (image en avant La Brève Online et la cellule de communication de la présidence pour le couple)
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