Bac général 2025 : un lancement rassurant pour 94 958 candidats

Bac général 2025 : un lancement rassurant pour 94 958 candidats

A la suite de l’examen du Certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe), l’examen du Baccalauréat, session de juin 2025 a démarré le 17 juin sur toute l’étendue du territoire national.

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C’est le lycée de Moukoundzi-Ngouaka, dans l’arrondissement 1 Makélékélé, qui a accueilli la cérémonie de lancement officiel de cet examen qui a enregistré un effectif de 94.958 candidats répartis dans 255 centres dont deux à l’extérieur, au Cabinda et à Luanda.

Accueillis par les acteurs du système éducatif et de l’administrateur maire, les ministres de l’enseignement général et technique, Jean Luc Mouthou et Ghislain Thierry Maguesssa Ebomé se sont rendus dans un premier temps dans la salle de supervision afin d’assurer du respect des dispositions idoines pour le bon déroulement de l’examen. Les cadres de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), ont également noté, avec satisfaction  la présence des agents de lutte contre la fraude dans les salles.

De cette salle, les deux ministres et leurs délégations se sont ensuite dirigés dans les salles d’examens pour procéder au lancement officiel des épreuves écrites, notamment les Mathématiques. « Les épreuves sont bien lancées. Les candidats sont concentrés sur leurs copies. Le retour que nous avons de l’intérieur de pays est identique à ce constat que nous avons dressé ici ce matin à Brazzaville, a noté le ministre Mouthou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Le ministre Mouthou donnant les conseils aux candidats

Quel est l’impact de la réforme du baccalauréat sur l’orientation des élèves, notamment en ce qui concerne les débouchés universitaires?

« Ce que nous demandons aux jeunes déjà maintenant, c’est de se soucier du présent pas forcément de demain. Les enfants doivent se soucier des questions de l’enfance. Pas des questions des adultes. Nous avons créé les conditions pour qu’ils se préparent du mieux possible, pour qu’ils s’admettent au baccalauréat, et pour que demain ensuite, ils puissent avoir l’opportunité (…), qu’ils vont se poser après leur réussite au baccalauréat », a-t-il exhorté.

L’effectif de cette année a connu une croissance de 5,44% par rapport à celui de l’année 2024.

« Ne me filmez pas, mes enfants ne savent pas que je fais le Bac, si vous le faites je vous porte plainte. C’est vous qui dites aux gens qu’il n’est pas trop tard pour apprendre, c’est encore vous qui venez avec les caméras pour nous filmer », lâche un candidat dont l’âge varie entre 40 et 50 ans, dans l’un des centres de Brazzaville.

La tranquillité est clairement affichée chez les candidats en ce premier jour.

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Gigie PAMBOU

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