Le rapport national sur le Développement humain 2020 (Rndh) du Congo, présente encore quelques difficultés pour qu’il soit validé.
C’est ce qui ressort de l’atelier d’examen et de validation du rapport national sur le développement humain, du comité d’experts au développement, réuni ce 25 février 2021 à Brazzaville.
La cérémonie d’examen de ce dit rapport, placé sur le thème central, ‘‘ valorisation du capital humain : qualité et inégalités’’, a été ouverte par la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le développement, en présence du ministre de l’enseignement supérieur Bruno Jean Richard Itoua.
En effet, ce rapport consiste de prendre des mesures audacieuses pour la valorisation du capital humain, afin de bâtir des bons projets qui sont en harmonie avec et non contre la société. Faute de quoi l’épanouissement de l’Homme sera lent.
« Ce rapport montre que le Congo, est encore très loin dans la valorisation du capital humain. Entre autres des choses qui freinent, tels que : les dépenses budgétaires allouées aux ministères en charge de l’éducation, de la santé et des affaires sociales, la qualité de l’éducation, la limitation de la protection sociale, la non prise en compte des travailleurs du secteur informel, des personnes de troisième âge ainsi que les projets relatifs au développement des personnes vulnérables notamment les handicapés, les femmes et les enfants », a révélé Ardèch Espoir Vouma Ontsiayi, chef de service des études au ministères des affaires sociales.
Dans le cadre des améliorations qui doivent être fait, pour développer le capital humain il y’a : « La nécessité de l’opérationnalisation de toutes les réformes engagées dans la protection sociale contributive à savoir, les nouvelles caisses de sécurité sociale qui ont été créées mais qui ne sont pas encore opérationnelles, pour aboutir au service d’assurance maladie universelle », a- t- il indiqué.
Au niveau du développement social, il y’a aussi l’idée de mettre en place, les programmes et projets d’autonomisation inclusifs, qui donneront l’occasion aux personnes démunies d’aller vers les activités génératrice de revenue, notamment la création d’emplois. Cela leur permettra à valoriser leur potentialité et de bénéficier un encadrement à travers une agence de l’économie sociale.
Remerciant le gouvernement pour la confiance placée dans les agences onusiennes, la représentante adjointe du Pnud au Congo, Emma Ngouan-Anoh, a rappelé la nécessité de mettre l’Homme, au centre du processus de développement, selon elle, considéré comme un pré requis indispensable à l’essor d’un environnement favorable au développement inclusif, basé sur le principe, ‘Ne laisser personne de côté’.
Le dernier rapport du Pnud montre qu’aucun pays au monde n’a encore atteint un très haut niveau de développement humain sans avoir exercé une pression énorme sur la planète. Mais, le Congo s’atèle à corriger cela.
Ouvrant officiellement les travaux de cet atelier, la ministre du plan, de la statistique, de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a exhorté les cadres de produire un document pertinent qui réponde aux préoccupations actuelles.