En 2023 à Charm el-Cheikh en Egypte, le ministre des affaires étrangères Jean-Claude Gakosso et la présidente de l’Union européenne (Ue), Ursula Von Der Leyen signaient les partenariats forêts. L’heure est au bilan, une année plus tard.
L’objet de cette conférence n’est nul autre que les actions menées par l’Ue depuis la signature de ces partenariats forêts qui vise à protéger, restaurer et gérer les forêts de manière durable, à développer les chaines de valeurs forestières et créer des emplois, réduire la déforestation et promouvoir le commerce des produits du bois légaux et durable.
Le diplomate de l’Ue à cette occasion a félicité le fort engagement des autorités congolaises dans la gestion des forêts.
« Ces partenariats se déclinent en des activités concrètes, des programmes de mise en œuvre, le cas de Central african forest initiative (Cafi) par exemple, l’initiative forêt de la gestion rurale, le programme d’utilisation des terres qui est un projet mis en œuvre à travers l’agence française de développement (Afd)… Nous avons d’autres programmes avec la Fao et il y a aussi des activités menées par d’autres investisseurs congolais ».
Il poursuit, « Nous avons signé la feuille de route lors du sommet des trois Bassins avec la ministre de l’économie forestière Rosalie Matondo. Et en mars dernier, nous avons eu le premier dialogue politique de ce partenariat à Brazzaville ».
Par ailleurs, il précise que dans le domaine de la recherche, l’Ue apporte son soutien aux ministères et chercheurs congolais sur les questions liées aux forêts. « Ils existent d’autres projets au niveau international dont certains sont en phase finales ».
Signalant que des rapports établis de manière transparente permettent d’attester de la mise en œuvre et des réalisations effectuées dans le cadre de ces partenariats, le sens même de ce bilan.
Les Partenariats forêts sont des accords bilatéraux établis entre un pays partenaire et l’Union Européenne. Ils s’appuient sur six axes dont la gouvernance des forêts, la lutte contre le changement climatique, la biodiversité et la conservation, la réduction de la déforestation, la création d’emplois et enfin, le commerce de produits du bois légaux et durables.
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Par Annicette Ngakosso