Le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture Pascal Robin Ongoka en collaboration avec le directeur de l’Agence française de développement, Maurizio Cascioli, a lancé le 28 mars 2022 les activités du projet d’appui à la relance du secteur agricole dans la Likouala et la Sangha, en vue d’améliorer un revenu durable pour le bien-être des producteurs agricoles du Congo, d’un montant d’environ 5,2 milliards de Francs Cfa.
Le projet a pour objectif spécifique de contribuer à la création de conditions favorables à la mise en œuvre des activités du Parsa dans ces départements identifiés, afin d’améliorer la sécurité alimentaire des populations et la conformité des produits.
Ces deux départements ont été identifiés comme prioritaires dans la relance du cacao culture, mais le projet prévoit aussi d’intervenir dans d’autres départements.
Pendant neuf jours, des échanges et discussions sont prévus avec les autorités administratives et techniques ainsi qu’avec les organisations de producteurs et les autres partenaires afin de recueillir leurs attentes, leurs conseils et leurs suggestions dans la mise en œuvre des activités. De même, des visites de sites seront organisées pour discuter des activités envisagées par le Parsa avec les producteurs et les partenaires potentiels.
Ce lancement intervient au moment où le PARSA se prépare à lancer les premières activités dans la zone. Celles-ci concernent : le recensement des planteurs de cacao et l’inventaire des plantations ainsi que la réalisation de missions d’expertise pour définir les conditions de la relance de la filière au plan technique (itinéraires culturaux, champs semenciers et pépinières, etc.) et organisationnel (rôle des acteurs, évolution des textes, préparation de la campagne, etc).
Le Parsa appuie la consolidation du cadre réglementaire ainsi que la mise en place d’une instance pour assurer la gestion de la filière au Congo et sa reconnaissance par les instances internationales du cacao (ICCO, WCF, etc.). Les activités du projet visent également l’accroissement de la production de cacao marchand de qualité, cultivé selon les techniques de l’agroforesterie et les principes d’un développement durable à travers l’augmentation des superficies en production. Pour cela, le PARSA va encourager la régénération des anciens vergers et l’amélioration de la productivité dans les exploitations familiales.
En effet, la stratégie budgétaire pour l’intervention du projet s’élève à 8 millions d’euros soit 5,2 milliards de Frs Cfa. Il est financé dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2d) signé entre Paris et Brazzaville pour une durée de quatre ans.
A titre de rappel, ce lancement est consécutif au lancement officiel du Parsa intervenu le 17 novembre 2021 à Brazzaville.
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