5 jours pour valider la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales à Brazzaville

5 jours pour valider la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales à Brazzaville

Après l’atelier de consultation des parties prenantes et de pré-validation du diagnostic stratégique tenu en février dernier, les partenaires se réunissent durant 5 jours, pour examiner et valider la stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales.

Lire aussi : https://labreveonline.com/reveillon-darmes-2025-annee-de-creation-des-unites-de-genie-des-travaux/

C’est le ministre de la défense nationale, et porteur de cette stratégie, Charles Richard Mondjo, en présence du secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas, qui a lancé le 2 juin 2025, les travaux dudit atelier.

Pour le ministre, cet atelier se tient pour « établir un cadre d’actions commun et cohérent pour la politique maritime, littorale et des eaux continentales, conformément à la vision que nous partageons ».  Il s’agit pour lui de définir ensemble les orientations, les programmes et les mesures qui permettront de favoriser la croissance d’une économie maritime et fluviale durable, capable de répondre aux enjeux sécuritaires, sociétaux et environnementaux du pays.

Les officiels au lancement des travaux

Lors de son discours d’ouverture, Richard Mondjo a dit qu’organiser une stratégie dans ces deux secteurs, c’est aussi tenir compte de profondes mutations qui les affectent. « La première concerne les évolutions technologiques récentes qui offrent des opportunités pour valoriser et surveiller nos espaces maritimes et fluviaux. La seconde, c’est le changement climatique qui affecte directement et durablement le secteur marin et fluvial ».

Face à ces défis, « notre stratégie entend promouvoir des mesures d’adaptation et de résilience, notamment, la protection du littoral, le système d’alerte précoce contre les inondations, les aménagements portuaires et fluviaux tenant compte de l’évolution du climat, la gestion écosystémique des pêches », a-t-il précisé, avant de saluer le travail déjà accompli par le secrétaire permanent, qui coordonne les contributions des ministères concernés et parties prenantes.

Les participants

Avant de clore ses propos, il a rappelé aux participants de s’inspirer des travaux de la 2e conférence maritime de l’Afrique centrale tenue à Luanda en Angola en mai dernier, selon la recommandation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).

L’atelier ouvert ce matin, prendra fin le 6 juin prochain.

Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.

Rédigé par Gigie PAMBOU

Mots clés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *