LES MASQUES DE PROTECTION PRODUITS PAR LES DETENUS DE BRAZZAVILLE

LES MASQUES DE PROTECTION PRODUITS PAR LES DETENUS DE BRAZZAVILLE

Afin de contribuer à l’effort collectif sur la lutte contre la pandémie du  nouveau Coronavirus, la Direction générale de l’administration pénitentiaire, du Congo,

a sollicité  les détenus qui seraient  volontaires à confectionner les masques de protection.

Étant entendu que, depuis le début du confinement, toutes les activités professionnelles et de formation ainsi que les parloirs ont cessé dans les prisons.

C’est dans cet optique évidemment que, l’atelier de couture a réouvert ses portes. C’est – à dire, les machines à coudre ont repris du service pour la fabrication de masques. Ceci, pour répondre à l’appel du Chef de l’Etat, qui a invité les congolais à plus de  solidarité. Chaque citoyen devrait mettre la main à la patte pour freiner la chaine de propagation du virus tueur.

« Au total dix mille (10.000) masques de protection seront confectionnés. Tous ces masques sont destinés aux détenus des dix sept (17) maisons d’arrêts  existant sur toute l’étendue du territoire », c’est la confirmation du colonel Jean Blaise Komo, directeur général de l’administration pénitentiaire de Brazzaville.

Les détenus se sentent privés de liberté mais utiles dans la société, comme nous l’a révélé un parmi eux.

Une exemplaire du milieu carcéral


Aujourd’hui, mêmes les détenus confectionnent les masques et pensent aux autres, mais c’est regrettable d’entendre certains citoyens affirmer, ne pas avoir une bavette, parce que, le gouvernement ne le leur ait pas offert. Et pourtant, un masque peut se fabriquer avec du foulard et du mouchoir jetable .

Et pour réaliser cette production,  tout en respectant les mesures de sécurité liées au confinement, les ateliers ont été aménagés et équipés de gel hydroalcoolique. Les matières premières nécessaires à la fabrication de masques sont, fournies par la tutelle.

Pour atteindre dix mille masques,  chaque détenu est appelé à fabriquer au moins 400 masques en quelques jours.

En tout cas, la participation du monde carcéral à la mobilisation populaire est une mesure exemplaire nationale et un geste encourageant.

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