ENRÔLEMENT BIOMETRIQUE DES ENSEIGNANTS

ENRÔLEMENT BIOMETRIQUE DES ENSEIGNANTS

La première étape pour  répondre aux besoins en ressources humaines dont le système éducatif congolais a comme priorité, c’est de s’assurer que tous les enseignants aient l’opportunité de s’enrôler.

Cela peut représenter un défi de taille pour le Congo qui n’est pas muni d’un registre national de ces enseignants. Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, par le biais du projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), financé par la banque mondiale, fournit une panoplie de solutions pour le recensement national du personnel enseignant de ce secteur, dont la principale est basée sur l’utilisation de kits d’enrôlement biométrique. « Cet enrôlement vise à constituer une base de données numériques permettant d’identifier les enseignants d’une manière fiable et maitrisée. Ici à Brazzaville, huit sites abritent cette opération, parmi lesquels les gymnases Nicole-Oba, dans le 6e arrondissement Talangaï, Jean Paul Matsima et Henri-Eléndé  au centre sportif de Makélékélé. Dans d’autres arrondissements, l’enrôlement se fait dans les salles de mariage », a signifié Calixte Colyardo, coordonnateur du Praased.

L’utilisation de la biométrie, habituellement les empreintes digitales, élimine le risque des ‘‘enseignants fantômes’’ et permet de nettoyer une liste de ces derniers qui parfois ne se présentent pas régulièrement à leur poste de travail. Car, les données d’enrôlement sont rassemblées et validées par une procédure de validation stricte afin de s’assurer que chaque enseignant  n’est repris qu’une seule fois sur la liste finale. Et, la procédure de validation passe aussi par la vérification des données biographiques et une attestation de prise de service ou la présence au poste signée par l’inspecteur.

A Brazzaville, l’opération est lancée le 10 mai, elle prendra fin le 15 mai prochain. Mais, elle avait été lancée officiellement dans le département de la Likouala, le 22 avril dernier par Anatole Collinet Makosso, ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. « Pour mieux nous venir en aide, je pense que l’initiative de nous faire enrôler est bonne », souligne la bénévole Florida Miakambou.  

Après Brazzaville, l’enrôlement biométrique des enseignants se poursuivra à Pointe-Noire, avant la couverture de l’ensemble du territoire national et cela se fait de façon gratuite.

les enseignants en face des techniciens pour se faire enrôler

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