L’ère de la « tolérance zéro » contre la corruption est imminente au Congo, avec le lancement ce 8 juin 2021 à Brazzaville, de la campagne de sensibilisation aux agents du ministère des finances, contre ce fléau qui sape les efforts du développement du pays.
Portant sur le message principal, « Levons-nous pour stopper la corruption dans nos secteurs administratifs », la campagne vise à conscientiser, vulgariser les textes juridiques et à mobiliser les responsables de tous les secteurs publics et privés, contre ce mal insidieux, aux effets multiples et délétères, qui constitue un véritable frein à la démocratie. Un mal pour lequel, il faut mener une lutte.
Selon les termes du ministre délégué des finances et du budget Ludovic Ngatsé, que la lutte contre la corruption est un combat permanent dans ce pays. Dans son discours de lancement au nom du gouvernement, il promet, que le ministère des finances sera toujours un partenaire de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), pour mieux mener ce combat afin de favoriser les avancées dans les affaires publiques.
La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre délégué aux finances et du budget, en présence de la délégation de la Halc, conduite par son président Emmanuel Ollita Ondongo et de diverses personnalités relevant du monde socioéconomique et de celle de contribuer à prévenir la corruption à travers la sensibilisation.
Au lancement, le ministre, a félicité tous les membres de la Halc qui, en prenant cette noble initiative, traduisent dans les faits la ferme détermination de toutes les composantes du pays de participer individuellement et collectivement à la lutte contre la corruption.
Des méfaits du fléau
Pour le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), que c’est un phénomène, qui a un effet néfaste sur le progrès et le développement d’une nation.
Ainsi, il a lancé un appel à tous en général et aux autorités juridiques en particulier, de se lever afin de mettre en ligne les textes qui régissent ce secteur, tout en respectant les lois, notamment loi n°5-2009 du 22 septembre portant loi anti-corruption. « Levons-nous pour stopper la corruption dans nos secteurs administratifs », a-t-il déclaré.
A son avis, que malgré la faiblesse sur l’application de loi anti-corruption, la pratique de ce phénomène est sévèrement punie par les textes préétablis.
En ce qui concerne la répression, la Halc est habilitée à recevoir, étayer, documenter et transmettre au tribunal des plaintes et dénonciations, ensemble avec des propositions de poursuites.
Signalons que cette sensibilisation s’étendra dans tous les ministères et entreprises privées.
Rédigé par Sledge Mayoussa