Relaté par Annicette Ngakosso
Du 2 au 3 novembre dernier, les acteurs de l’univers de la construction et de l’habitat se sont retrouvés à Brazzaville pour la 5e édition du salon. L’objectif, accompagner le gouvernement dans leur projet de construction des habitats durables, propres et respectueux.
Deux jours pour transformer les idées en réalité, c’est ce que promet le salon immobilier de la construction, de l’habitat et de la décoration, ouvert par le directeur de cabinet du ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, Julio Ganongo Osseré.
Prenant la parole, le président de l’association des architectes, Désiré Bitoukou, indique l’ambition principale du salon, “Notre ferme ambition est d’accompagner le gouvernement de la République dans la vulgarisation de l’immobilier en tant que 6e pilier du plan national de développement (Pnd)”.
Le président a convié les partenaires à élargir leur cadre d’échanges et à s’ouvrir à un partenariat nord-sud, public-privé et gagnant-gagnant, avant de demander à l’ensemble des acteurs impliqués, à se mettre au travail pour l’organisation de la septième édition.
Ndlr : Le public est aussi invité à comparer les techniques, les matériaux et les prix auprès des professionnels.
Lançant officiellement les travaux, le directeur de cabinet pense que le développement de l’immobilier est l’un des enjeux clés des politiques du pays.
D’après les études menées par la Banque mondiale en 2019, la population congolaise est majoritairement urbaine. “Les études font état d’un déficit de logement qui nécessite la fourniture de 15000 logements par an pour être résorber. Cette tendance va se poursuivre d’ici 2050, dont sept (7) personnes sur 10 vivront en milieu urbain. Cependant, l’urbanisation maîtrisée peut favoriser une croissance durable”, a souligné Boukari Tare au nom de la représentante de la banque mondiale au Congo.
Au cours des travaux, les experts ont partagé leurs expertises pour mieux armer les visiteurs.