Les nouvelles notions en communication sanitaire, ont été partagées par Beti Ndandani, consultante Banque mondiale du 20 au 21 mars 2019 à Brazzaville.
Destiné à renforcer les capacités en communication sanitaire et en management associatif. L’atelier a réuni les membres du Réseau congolais des journalistes spécialisés aux questions liées à la santé (Rescos) et ceux de l’alliance du secteur privé de la santé (Asps). Cet atelier a été organisé par le Ministère de la santé et de la population en partenariat avec la Banque mondiale en présence de madame la chargée du programme, initiative santé en Afrique centrale.
Ouvrant les travaux, le professeur Roger Richard Bileckot, inspecteur général de la santé, a souligné les quatre (4) grands programmes qui s’inscrivent dans le plan de la santé il s’agit notamment de : l’offre des soins ; la sécurité sanitaire et la riposte contre les épidémies et la promotion de la santé. Tout en clarifiant le rôle du réseau qui est celui : » d’expliquer à la population l’offre des soins. Car, aucune promotion ne peut se faire sans communication. Vous êtes l’un des pouvoirs qui peuvent accompagner le programme », a – t – il dit.
La phase des travaux
Avant de débuter les travaux, cinq équipes ont été constituées. Et ces moments ont commencé avec la définition des différents concepts : la mission, la vision et les valeurs. Cette étape, a été le point de départ de tout processus de communication qui se veut efficace pour le fonctionnement et l’amélioration du réseau et de l’alliance. Pour vivre cette amélioration, il est nécessaire de concevoir des messages qui vont droit au but et qui indiquent clairement à la cible l’action qui lui est demander, les avantages et les inconvenients.
Les participants ont ensuite échangé sur les compétences clés et facteurs clés de succès. Ce sont là, les objectifs retenus dans le cadre de la mise en oeuvre d’une association. Un exercice d’application a été soumis aux participants : connaitre ses forces, ses faiblesses, savoir identifier les opportunités et maitriser les risques qui peuvent aller avec appelé (Swot analysis).
Un autre point important qui a été abordé est la communication du risque et la communication en situation de crise. A cet effet, la nécessité d’une approche stratégique de la communication a été mis en exergue. Dont, les éléments sont le plaidoyer auprès des décideurs et des partenaires.
Une instruction a été donnée, qu’un leader doit partager sa vision aux autres. Car, c’est en ayant une même vision que l’on peut réussir.
Madame Ovaga Stephanie de la clinique Securex et Darnich Badila, animateur et chargé des relations publiques à la radio citoyenne des jeunes ont apprécié et pensent pratiquer ces méthodes dans leur milieu professionnel.
A la clôture de l’atelier, Gertrude Goma Bayi, présidente du Rescos, satisfaite de la formation a dit : » ces notions que nous avons apprises, nous permettront de bien gérer le personnel et de chercher les fonds pour la bonne gestion du réseau ».
Estimons que Rescos et l’Alliance seront responsables d’informer le public sur les problèmes de santé.
Les participants 
