Les projets Tresor et Parqeb ont été lancés le 16 décembre 2025 à Brazzaville, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, devant quelques membres du gouvernement, des partenaires bilatéraux et multilatéraux dont l’Unesco, l’Unicef et la Banque Mondiale.
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Le relèvement du secteur éducatif congolais est désormais une réalité avec le lancement de deux projets concourant au développement du capital humain pour un avenir plus rassurante.
Ces deux projets sont une réponse à plusieurs problèmes épinglés lors des assises de l’éducation tenues en janvier 2025 à Brazzaville.
Le programme de transformation du Secteur de l’éducation pour de meilleurs résultats (Tresor) et le Programme d’Appui au renforcement de la qualité de l’éducation de base (Parqeb), visent à renforcer le système éducatif tout en dotant les enseignants des infrastructures appropriées, notamment les outils pédagogiques pour un meilleur rendement sur le terrain.

Ce qui traduit la volonté politique du gouvernement à placer l’éducation au cœur du développement durable. Le programme Tresor aspire à l’amélioration de l’accès équitable à une éducation de base de qualité, au renforcement de la gouvernance du système éducatif et d’ancrer une culture de gestion axée sur les résultats.
Le coût du premier programme est évalué à un montant global de 94,625 millions de dollars américains, financé par l’Association internationale de développement (Ida) et le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme).
Tandis que le Parqeb, lui compte répondre aux défis persistants de la qualité des enseignements et des apprentissages. Il est chiffré à 10 millions de dollars, est mis en œuvre par l’Unesco et l’Unicef, toujours avec l’appui du Pme.


Cette alliance constituerait à la refondation du système éducatif congolais. Ainsi, la représentante résidente de l’Unesco au Congo, Fatoumata Barry Marega, a rappelé l’importance des États généraux de l’éducation qui ont mis en exergue les défis majeurs du système éducatif congolais notamment, les disparités d’accès, faibles performances scolaires, contraintes budgétaires et vulnérabilité de certaines populations.
« Le Parqeb incarne une réponse collective, stratégique et coordonnée aux défis persistants de la qualité des enseignements et des apprentissages », a-t-elle souligné.
Pour le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, ces deux instruments offrent un nouveau cadre pour améliorer durablement la qualité des apprentissages et des enseignements, tout en renforçant les capacités institutionnelles du ministère de tutelle.
Lançant officiellement ces projets, le premier ministre Anatole Collinet Makosso a qualifié cet instant d’un moment caractéristique dans la refondation du système éducatif congolais. Ainsi, il a déclaré que « les présentations du programme TRESOR et du projet PARQEB témoignent d’une prise en compte rigoureuse et fidèle des orientations issues des États généraux de l’éducation. La qualité des apprentissages en constitue le fil conducteur transversal ».
Il est à noter que ces projets nationaux comptent plus de 1,2 million de bénéficiaires avec un focus sur les départements de la Lékoumou, du Pool, de la Sangha et de la Likouala, où les besoins sont les plus pressants.
Ils visent cependant à donner à chaque enfant les moyens d’apprendre, de réussir et de contribuer à l’avenir du pays. Ce qui signifie que le Congo a, une fois de plus réaffirmé, à travers ces deux instruments, son engagement à bâtir une école plus équitable, plus performante et plus inclusive pour un lendemain plus meilleur.
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Ghodelgi NANITH
Crédit photos : UNESCO
