Un nouvel accord signé le 2 octobre avec l’ambassade de France au Congo va contribuer à renforcer la résilience des foyers vulnérables en République congolaise.
Lire aussi : https://labreveonline.com/rentree-scolaire-2025-2026-toujours-pas-de-moyens-pour-une-vraie-ecole-inclusive/
Le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Christian Yoka et l’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, ont signé un avenant n°2 à la convention de financement du projet ‘‘Téléma’’ d’un montant supplémentaire d’1 milliard 968 millions de Frs Cfa pour ce projet visant à renforcer la résilience et les moyens de subsistance des communautés congolaises.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du directeur de l’Agence française de développement (Afd), Antoine Chevalier et du directeur de cabinet du ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Eugène Ikounga.

Téléma, est le nom que porte ce projet d’appui à l’inclusion productive des populations vulnérables. Il signifie lève-toi en langue nationale.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2d), qui lie le Congo et la France depuis 2010. Il a été confié au ministère en charge des affaires sociales.
A ce jour, mille personnes ont déjà bénéficié de ce projet dans le cadre du dispositif d’autonomisation sociale et économique durable mis en œuvre dans les 21 circonscriptions d’action sociales (Cas) dans trois départements : Brazzaville, Pointe-Noire et dans le Pool.

Les microprojets sont financés à hauteur de 2 millions de Frs Cfa environ. Les directions départementales des affaires sociales de Brazzaville et du Pool et les Cas comme celles de Moungali, Makélékélé, Talangaï à Brazzaville, de Kinkala dans le Pool, de Mvoumvou à Pointe-Noire et l’ancien institut africain de réadaptation à Brazzaville ont été aménagés et équipés.
Signalons que ce financement additionnel permettra d’élargir la zone d’intervention du projet à Oyo dans la Cuvette, à Dolisie dans le Niari, à Mayéyé dans la Lékoumou.
Il permettra aussi d’améliorer les conditions de vie de 600 nouvelles personnes vulnérables, dont 50% des jeunes femmes ; et mettre en œuvre les dispositifs pilotes ciblant l’insertion socio-économique des autochtones.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Par Chardy Emmanuel