Action lancée au cours d’une conférence de presse animée par Arlette Soudan Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement, conjointement avec le Représentant résident du programme alimentaire mondial, Jean Martin Bauer, en République du Congo.
Cela relativement à la sensibilisation sur le projet de « Renforcement des Capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le bassin du fleuve Congo », initié en avril 2018 et validé le 11 Octobre dernier par le Fonds d’Adaptation.
Ce programme qui fait la satisfaction de Mme la ministre du tourisme, vise le soulagement et l’accompagnement des plus vulnérables au Congo, c’est-à-dire, les autochtones. D’où, il s’appesantit principalement dans la Sangha, la Likouala et la Bouenza. Soit 124 villages avec environ 179.000 personnes.
Selon les climatologues, il est probable que le réchauffement climatique au Congo soit de l’ordre de +1.5° à 3°C pour les optimistes et de +3,5 à 6°C pour les pessimistes.
En considérant ces données, le projet vise à améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des communautés vulnérables. Et il contribuera à la lutte contre la vulnérabilité environnement et socio-économique du Congo.
Ce projet met également un accent particulier sur l’accompagnement des populations autochtones et des exploitants agricoles.
Comportant 3 phases la sensibilisation et renforcement des connaissances sur le changement climatique : renforcement des capacités des services météorologiques pour proposer des informations de prévention ciblées et l’accompagnement des communautés par la transition vers des activités de résistance aux changements climatiques, le lancement officiel de ce projet est prévu pour le mois de janvier 2020 et pour une durée de 4 ans avec un cout financier de Dix Millions de dollars.
Elle a rappelé que le Congo perd 3 mètres de berge du fleuve Congo par an. Le Congo est le 45e pays vulnérable et le 19e le moins près à faire face aux changements climatiques.
Vu les innombrables conséquences, tant écologique, environnementale, forestière que socio- économique, la Ministre du Tourisme appelle toute la communauté à se ressaisir et à lutter contre le changement climatique et de s’imprégner enfin la gestion durable des ressources naturelles.