C’est le centre Nkéoua Joseph dans l’arrondissement 2 Bacongo, qui a été retenu au plan national pour abriter le lancement officiel des épreuves du Certificat d’études primaires et élémentaires (Cèpe), session 2023.
Ils sont au total 139.759 candidats dont 68022 filles, avec 54429 à Brazzaville répartis sur 132 centres.
C’est aux environs de 8heures ce jeudi 8 juin lorsque le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou fit son entrée au centre scolaire Nkéoua Joseph. Il a été accueilli par l’administratrice maire de Bacongo, Simone Loubiénga, d’autres cadres ainsi que des acteurs de l’école présents.
Après quelques minutes d’échanges, Jean Luc Mouthou a décidé de faire le tour des salles de classes pour constater la présence des surveillants et des candidats à qui il a prodigué de sages conseils.
9heures 00, c’est l’épreuve de mathématiques dont l’enveloppe a été bien vérifiée devant les candidats, qu’il a lancé officiellement les épreuves écrites du Cepe.
Sur quelques visages des élèves se lisaient la peur et le stress, même si certains tentaient de le dissimuler tant bien que mal.
»Je suis fière et confiante de passer mon examen à cet âge. Parce que, même dans les ministères, il y a de ceux qui n’ont pas ce diplôme mais qui occupent des hautes fonctions », a laissé entendre la candidate Élie Nsouka Mitonini, âgée de 43 ans.
» Nous venons de lancer l’examen du Cepe. Tout est au point. On ne peut qu’attendre de très bons résultats « , a encouragé le ministre. Il mise sur la hausse du pourcentage qui est cette année de 3,38% par rapport à l’an dernier.
Le ministre n’a pas manqué d’évoquer le changement que la plateforme digitale a apporté dans la qualité de l’organisation des examens d’Etat notamment le Cepe qui sanctionne la fin du cycle primaire.
Bonne chance à toutes et à tous, a-t-il lancé.
