Renforcer la redevabilité dans le secteur forestier

Renforcer la redevabilité dans le secteur forestier

Le 17 mars 2022 à Brazzaville, les experts font part de leurs points de vue sur ce que devraient être les axes prioritaires de la réforme pour améliorer la gouvernance forestière au Congo et d’ailleurs.

La table ronde organisée par l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (Ocdh) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme (Rpdh), pour faire un état des lieux sur la gestion des écosystèmes naturels afin d’améliorer le secteur forestier, a pour objectifs, d’identifier les nouveaux défis et opportunités d’amélioration, renforcer l’engagement des parties prenantes en créant une synergie.

D’importants efforts ont été déployés ces dernières années pour accroître la transparence et la participation des acteurs non étatiques dans le secteur forestier. Mais des réformes supplémentaires sont néanmoins nécessaires pour exploiter et consolider les progrès accomplis, dont certains sont fragiles. Les acteurs  s’interrogent sur les enseignements tirés et sur les possibles étapes suivantes pour mener de nouvelles réformes.

  • « Nous allons identifier les nouveaux défis liés à la gestion de la forêt et entrevoir les opportunités et synergies possibles pour améliorer la gestion durable de nos forêts. Nous allons faire le point des avancées enregistrées par les différents processus en cours sur la gouvernance forestière et partager les informations sur les initiatives », a déclaré Christian Mounzéo, coordonnateur national  du RPDH.   

Les forêts du Congo sont au cœur des enjeux climatiques à travers le monde. Ainsi donc, le pays a mis en œuvre plusieurs initiatives pour témoigner son engagement à la gouvernance des ressources naturelles et à la gestion durable des forêts au bénéfice de la population.

Au Congo, le secteur forestier contribue à hauteur de 5% du produit intérieur brut (PIB) et il est pourvoyeur de 40% d’emplois. Pour protéger la forêt, le pays s’est engagé dans plusieurs processus qui jouent un rôle principal pour favoriser la gouvernance de ce secteur.

En rapport avec les enjeux mondiaux, « le Congo a adhéré aux processus Forest law enforcement, gouvernance and trade et Réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts et augmentation des stocks de carbone (REDD+) et déploie un système informatique de la vérification de la légalité ainsi que l’approbation du plan d’investissement du REDD+. La lettre d’intention et le plan d’investissement adopté permet au Congo de mettre en œuvre les programmes d’afforestation et d’agroforesterie ainsi que la contribution déterminée au niveau national dans le cadre de l’accord de Paris sur les changements climatiques », a souligné Bienvenu Babéla, conseiller administratif et juridique, directeur de cabinet par intérim du ministre de l’Economie forestière.

Pendant toute une journée, les acteurs de la société civile passeront en revue différents documents pour des solutions idoines du secteur.

D’après leur document, les forêts du Congo font partie des écosystèmes forestiers du bassin du Congo et couvrent plus de vingt-trois millions d’hectares, soit 69% avec un taux de dégradation de la couverture forestière estimé à 0,05%. Elles jouent un rôle dans la séquestration du carbone, la lutte contre le réchauffement de la terre, la régulation du climat et à la libération de l’oxygène sur la planète terre.

Par ailleurs, « ces écosystèmes ne demeurent pas moins un pilier de développement socioéconomique qui contribue à la croissance du PIB de notre pays et dont la gestion interpelle notre attention dans la mise en œuvre des politiques forestières gouvernementales. Le pays a remarqué 12, 7 % des forêts à la conservation de la biodiversité au travers des aires protégées », a conclu Bienvenu Babéla.

Crédit photo : image en avant prise sur Google

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