Quand les filles débattent sur les résultats du sommet de l’Avenir de l’Onu

Quand les filles débattent sur les résultats du sommet de l’Avenir de l’Onu

Les jeunes filles ont été honorées le 4 décembre à Brazzaville, pour briefer sur la réunion des dirigeants mondiaux des Nations-Unies visant à forger un nouvel accord international sur la transformation de la gouvernance mondiale.

Lire aussi : https://labreveonline.com/le-congo-lance-des-consultations-en-prelude-au-sommet-de-lavenir-de-lonu/

Patronnée par la ministre congolaise des affaires étrangères, Lauria Itoua en compagnie de sa secrétaire générale et des ambassadrices, le débat sur le sommet de l’Avenir s’est déroulé en présence du ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, du corps diplomatique conduit par le coordonnateur résident, Chris Mburu et d’autres personnalités.

Lors du sommet de l’avenir des Nations-Unies tenu en septembre dernier à New-York, les dirigeants avaient adopté le Pacte pour l’Avenir. Un effort visant à rendre l’organisation plus pertinente et plus efficace.

De la droite, la ministre des affaires étrangères et sa secrétaire générale

En effet, ce Pacte pour l’Avenir, est un document structuré autour de cinq (5) axes à savoir : le développement durable et le financement du développement, la paix et la sécurité internationale, la science, la technologie et l’innovation, les jeunes et les générations futures.

Pour ces intervenantes, la principale ambition du sommet de New-York, a été le renforcement du multilatéralisme et la mise en place d’une gouvernance mondiale plus inclusive et plus apte à relever les défis mondiaux complexes du 21e siècle.

Les diplomates

Echanges entre la ministre, la secrétaire et les ambassadrices

L’ambassadrice du Mali, Auguy Ngatse, quelles propositions de réforme de l’architecture financière internationale ont émergé du sommet de l’Avenir pour répondre aux besoins des pays en développement ?

L’architecture financière internationale a été un sujet clé lors du sommet de l’Avenir, avec des propositions concrètes pour réformer les systèmes financiers mondiaux afin de mieux répondre aux besoins des pays en développement, en particulier face aux défis liés au changement climatique, à la pauvreté et à l’endettement.

La préoccupation de l’ambassadrice des Usa au Congo, Majoie Loemba, c’est de savoir quels seront les mécanismes pour soutenir les efforts du Congo en matière de résilience ?

Le sommet a débloqué un financement spécifique de 5 milliards de dollars pour soutenir les pays africains les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.

Parmi les autres sujets évoqués figurent les défis liés à la migration et aux réfugiés en Afrique centrale ainsi que le rôle d’un coordonnateur résident dans un pays.

« Ces moments de partage renforcent notre détermination à poursuivre nos efforts conjoints et à inscrire ces principes dans des actions concrètes qui reflètent les aspirations des peuples que nous servons », a déclaré la ministre Lauria Itoua.

Ndlr : Le succès du Pacte pour l’Avenir dépendra en grande mesure de sa mise en œuvre. Les Etas membres devront traduire les engagements pris lors du sommet en actions concrètes pour l’épanouissement des populations.

Les diplomates en exercice au Congo

« Je voudrais vous exprimer ma joie pour cette séance présidée par les jeunes filles leaders. Il est important de les encourager et de les accompagner», souligne le coordonnateur résident des Nations-Unies, Chris Mburu en fin de mandat en République du Congo.

Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.

Rédigé par Gigie PAMBOU

Mots-clés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

× Comment puis-je vous aider ?