Politique du déguerpissement des populations installées sur les zones à risque

Politique du déguerpissement des populations installées sur les zones à risque

Il y a quelques semaines, le gouvernement avait annoncé le déguerpissement forcé des populations installées sur les sites réservés aux casernes militaires, le 4 avril 2023 à Brazzaville, une réunion de mise au point sur les modalités d’expulsion a été au cœur de l’entretien entre le ministre d’Etat en charge des affaires foncières Pierre Mabiala et le ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo.

Les cadres et collaborateurs concernés dans cette affaire, ont planché sur les politiques de déguerpissement de ces citoyens illégaux. Et pourtant, les modes d’acquisition de ces espaces ont été, entre autres, l’expropriation pour cause d’utilité publique et l’achat.

A cette réunion, « Nous avons cerné les points essentiels qui à court terme, doivent nous permettre au-delà du 6 avril de passer à la phase active de déguerpissement », a indiqué le ministre d’Etat, Pierre Mabiala.

Les modalités retenues

La première modalité, s’agit d’amener les gens de sortir de leur propre gré, et si une résistance est constatée, « Après la mise en demeure, l’Etat passera au déguerpissement et à la démolition, selon les termes de la loi », a révélé le directeur de cabinet du ministre d’Etat, Francis Vethet Bemba, avant de signaler que certains occupants ont déjà quitté les lieux avant la date prévue.

Rappelons que le 6 avril, a été la date retenue par l’Etat pour évacuer par force les habitants occupants anarchiquement les sites mont Barnier, mont Mambou et Ndouo, même s’ils ont construit ou cultivé. Aujourd’hui la date du déguerpissement reste inconnue.

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