Face à la crise climatique et aux autres désastres liés à la société, la Banque mondiale (Bm) au Congo révèle qu’il est temps de supprimer toutes subventions aux carburants fossiles, pour prioriser le capital humain et les infrastructures.
Cette annonce a été faite le 29 juin 2023 à Brazzaville par la représentante de la Bm, Korotoumou Ouattara, lors du lancement de la 10e édition de l’atelier du rapport de suivi de la situation économique et financière de la République du Congo.
D’après elle, ces subventions visent à soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs. Mais, dans les faits, elles ne profitent qu’aux plus riches de la population congolaise qui représentent 10%, soit 77 et 73% du diésel et de l’essence dans le pays, tandis que les 10%, les plus pauvres en consomment moins d’1%.
L’atelier placé sous le thème, « Réformer les subventions aux carburants fossiles », présente que les principes généraux pourraient être tirés de l’expérience des pays qui ont ajusté des prix des de carburants socialement acceptable et avec un impact limité sur les couches les plus vulnérables.
Ici, il sera question d’engager des consultations avec les parties prenantes et de mener les campagnes de communication, afin de trouver ensemble le prix par produits pétroliers.
Concernant la réforme sur les subventions des produits pétroliers entamés en ce début d’année, la représentante de la Bm a réitéré l’engagement de l’institution à accompagner le Congo dans la poursuite de ses efforts.
Elle a également exhorté les dirigeants de renforcer les filets de protection sociale, d’améliorer la transparence de la gestion des finances publiques et d’accroitre les investissements publics structurels productifs.