Au terme de l’atelier portant sur la revue annuelle 2025 et la planification 2026, tenue du 15 au 16 décembre à Brazzaville, en partenariat avec le gouvernement congolais, le Fonds des Nations-Unies pour la Population (Unfpa) a formulé neuf recommandations, dans le cadre de la poursuite de sa mission, entre autres, renforcer le partenariat avec les Organisations de la société civile (Osc), particulièrement celles qui représentent les personnes vivant avec handicap.
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L’objectif de cet engagement est la signature de véritables accords de partenariat, en vue de permettre l’élaboration des programmes conjoints à moyen terme pour le renforcement des capacités des organisations, ce qui ouvrirait la voie à l’investissement sur la durabilité des résultats.
Il a été recommandé aussi la consolidation de la durabilité des résultats obtenus par l’Unfpa dans la fourniture de services de Ssr, Pf et de prise en charge des cas de Vbg, en continuant à renforcer les capacités et l’appropriation par l’Etat. A cette fin, a-t-on indiqué, une stratégie de durabilité devrait être prévue pour toutes les initiatives concernant les parties prenantes.
La troisième recommandation consiste à ce que l’Unfpa puisse veiller à mettre davantage l’accent sur le renforcement de la préparation aux crises des différents acteurs et de leur résilience, de façon à permettre aux populations touchées par les émergences de réagir et de se relever. A ce sujet, l’élaboration d’une stratégie efficiente de connectivité aiderait à l’intégration de l’approche humanitaire-développement-paix dans les interventions. Cela permettra l’obtention des résultats à long terme. Par ailleurs, il a été jugé indispensable l’intégration de la composante ‘’cohésion sociale’’ dans toutes les interventions.
En tant que partenaire œuvrant au développement, et par ricochet à la cohésion sociale, l’Unfpa s’est également engagé à promouvoir les mécanismes de sensibilisation contre les normes sociales négatives en matière d’égalité des sexes, en travaillant au renforcement de l’engagement des autorités traditionnelles, des chefs et des groupes religieux, tout en continuant à encourager la masculinité positive grâce à l’implication des hommes et des garçons. Il s’avère que dans ce domaine, la participation active des jeunes est particulièrement importante, dès lors que les changements socioculturels requièrent beaucoup de temps.
Au nombre des recommandations, figure également le lancement d’un processus de plaidoyer et de soutien au gouvernement, dans la mise en place d’un système de collecte de données statistiques nationales sur les violences basées sur le genre. A ce propos, l’Unfpa s’approprierait l’expérience du bureau régional et d’autres pays de la région qui font régulièrement usage du système de gestion de l’Information sur les violences basées sur le genre (VbgIms), afin de tirer des enseignements de leur expérience et de vérifier son applicabilité dans le contexte du Congo.
Dans son mot de clôture de l’atelier, la représentante résidente de l’Unfpa au Congo, Agnès Kayitankore, a loué les résultats atteints et la qualité des bilans faits par les équipes techniques à travers la présentation de leurs Plans de Travail annuels (Pta) respectifs résumant les opérations menées par rapport au programme de ladite organisation. Par ailleurs, elle a appelé le personnel de l’Unfpa et les partenaires à davantage d’effort pour relever les futurs défis.
Pour sa part, le directeur général du partenariat au développement, Aimé Blaise Nitoumbi, a exhorté les parties prenantes à plus de dextérité dans le travail pour l’atteinte des objectifs fixés. A cet effet, il a fait remarquer que le gouvernement congolais saura compter sur l’accompagnement de l’Unfpa.
Au nombre des participants à l’atelier, ont figuré aussi des journalistes de quelques organes de presse qui accompagnent le programme de cette institution des Nations-Unies, parmi lesquels La ‘’Brève Online’’, un média Web.
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Rédigé par Benjamin Mankedi, Directeur de l’information
