Le ministère gabonais de l’économie et de la relance, porte à l’attention de la Communauté des investisseurs des pays membres de la Cemac, que l’Etat gabonais lance le 25 octobre 2022 à Brazzaville, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de cent soixante-quinze (175) milliards de Fcfa sur le marché financier de l’Afrique centrale.
Cette collecte de Fonds permettra de réaliser des projets d’investissements socio-économiques entre autres, la construction des compagnies d’assurance, des infrastructures routières, éducatives, sanitaires, des organismes de placements, des fonds d’investissements et assimilés, des établissements bancaires ainsi que des individualités, sans oublier l’apurement de son moratoire.
C’est le septième emprunt obligataire par appel public à l’épargne que la République gabonaise envoie sur le marché financier de la Cemac depuis 2013.
« L’emprunt obligataire est une opération profitable pour la République gabonaise parce que, l’argent que nous allons lever va être investi dans les projets prioritaires qui ont été identifiés par le président de la République », a clarifié le directeur général de la dette Fernand Ngoussi Mayangah.
La période de souscription est prévue de 2022-2028. Les obligations émises par l’Etat gabonais portent intérêt au taux fixe de 6,25% net d’impôts par an à compter d’octobre 2023. La durée de l’emprunt est de 5 ans, tandis que le remboursement du capital sera effectué en cinq tranches égales à partir de novembre 2024.
Signalons que l’emprunt obligataire est ouvert à toutes personnes physiques ou morales, résidentes ou non de la Cemac.
Lançant officiellement l’emprunt obligataire, en présence de nombreux investisseurs institutionnels installés au Congo, le directeur de cabinet de la ministre de l’économie et de la relance, Taty Mavoungou, a rassuré que le remboursement sera assuré intégralement par les fonds du compte séquestre de l’Etat gabonais ouvert à la Banque des Etats de l’Afrique centrale.
L’emprunt obligataire c’est une opération de levée de Fonds rapide par appel public à l’épargne, arrangée par un consortium de prestataires de services d’investissement, pour exprimer leur engagement et surtout la confiance à la qualité de la signature de l’Etat, selon les techniciens en la matière.
Pour rappel, l’économie gabonaise est basée sur une dizaine de domaines d’activités notamment le bois et l’agro-industrie.