Le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) a invité le 2 juillet à Kintélé dans le département du Pool, les pays à réviser leur Contribution Déterminée au niveau national (Cdn) de la promesse climatique 2025, en vue de soumettre des nouvelles Cdn à la Cop 30 au Brésil en 2025.
Ceci, est un signe qui annonce de conséquences profondes pour l’humanité et pour la planète, mais c’est aussi un appel à plus d’ambition à l’égard du climat.
Alors, le Pnud pour amener le public à prendre davantage conscience des effets du changement climatique, a exhorté les pays à contribuer aux efforts pour traiter ce défi mondial.
C’était au cours de la 2e session plénière sur “L’urgence climatique, le rôle des forêts et l’impact sur les vies humaines”, initié dans le cadre de l’ouverture de la 1ère édition de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar) qui se tient du 2 au 5 juillet à Brazzaville.
En effet, le Pnud pense qu’il est possible de changer la tendance en réalisant les nouvelles Contributions déterminées au niveau national avec les cibles d’adaptation plus ambitieuse.
A cette occasion, cette agence onusienne a organisé une session plénière pour inviter les experts du monde à partager leur expérience entre pays, en vue d’aider certains en manque de stratégies à mieux s’informer et à appliquer les leçons apprises.
A ce sujet, il a élaboré une stratégie régionale d’afforestation et de reboisement dont contient les éléments techniques, financiers et sociaux, afin d’accompagner les pays en développement à mettre en exergue les politiques de la Cdn.
Cette stratégie permettra aux nations en développement d’avoir une feuille de route pour mettre en œuvre les actions en termes de l’afforestation et de reforestation.
Au cours de cette occasion, les participants à cette 2e session plénière ont échangé sur “Les enjeux écologiques et environnementaux des plantations forestières”; “Les opportunités du reboisement et de la restauration forestière pour les communautés locales et des populations autochtones”; “Les crédits carbone : Une opportunité pour la promotion des plantations forestières et agroforestières”; et enfin, “La gestion durable des forêts”.
A l’issu de ces échanges, les participants ont indiqué que l’afforestation et le reboisement ont plusieurs avantages, notamment sur la restauration forestière, le rétablissement ou la préservation de la biodiversité…
Ainsi, ils ont aussi souligné la nécessité de s’occuper des communautés locales et des peuples autochtones, afin de répondre à leurs besoins précis; avant d’exhorter chacun à planter un arbre pour contribuer à la lutte contre ce phénomène.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement cet article, sans l’autorisation de La Brève Online.
Rédigé par Kesnov Medurin Ngouolali.
