Après la formation des animateurs des centres d’urgences de santé publique par la coordination nationale de riposte contre le covid-19, les professionnels des médias publiques et privés ont eux aussi reçu ce 24 mars 2021, un briefing sur les techniques de communications plus adaptées, relatives au lancement de la campagne de vaccination contre la pandémie à coronavirus en République du Congo, prévue pour le 25 mars prochain.
Afin de faciliter la compréhension, l’adhésion et le choix libre des vaccins proposés par les autorités aux citoyens congolais, les professionnels des médias ont bénéficié un langage adéquat et arrimé à celui du corps médical en charge de la gestion de la pandémie à coronavirus.
Il faut signifier que cette formation a eu trois axes majeurs à savoir : la présentation de la situation depuis mars 2020, date à laquelle, le Congo a enregistré son premier cas, les différentes cibles directes et indirectes de cette compagne de vaccination, l’attitude idéal attendue non seulement de la population, mais aussi des journalistes qui sont invités à veiller et à lutter contre la désinformation des versions officielles remettant en cause le bien-être commun.
« Cette compagne de vaccination contre le Covi-19 va dans un premier temps commencer par les personnes les plus vulnérable et exposées directement aux risques de contamination, en l’occurrence : le personnel de santé, les enseignants, ceux des affaires sociales, les agents de la force publique, les journalistes, les personnes âgées. Cela, n’exclut guère avec le temps la vaccination universelle des jeunes âgés de 15 ans et plus. Aussi, cette compagne de vaccination n’abolit pas le respect strict des mesures barrières, car, étant immunisé, on reste vecteur du virus », a déclaré le docteur Jean Claude Emeka, président de la commission communication des risques et engagements communautaire à la Coordination nationale de lutte contre le covid-19.
« Les attentes issues de cette formation sont que, les professionnels des médias s’approprient des connaissances médicinales y référent, et qu’ils soient à leurs tour des acteurs de santé publique aux travers leurs contenus, tout en précisant que les personnes asymptomatiques, des femmes enceintes et ceux en état critique n’auront pas droit au vaccin, afin d’éviter tout malentendu ou remise en cause non fondée sur l’efficacité des vaccins choisis », a-t-il ajouté.
Outre ce briefing, les journalistes ont émis deux recommandations majeures à l’endroit de la coordination de la gestion de cette pandémie à coronavirus au Congo à savoir : accorder à la presse l’accès aux centres de vaccination, inviter les autorités congolaises à se faire vacciner en présence des médias.
Cette formation a eu lieu à l’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche Gomes de Brazzaville.
Rédigé par Brinel Nsilulu
Crédit photo : docteur Emeka
