Les inscriptions aux examens d’État pour les lycéens du 5 février 1979 sont suspendues

Les inscriptions aux examens d’État pour les lycéens du 5 février 1979 sont suspendues

Gigie Pambou

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa-Ebomé, a pris des mesures conservatoires drastiques à la suite d’actes qu’il a qualifiés de « Crime contre la République« , survenus le lundi 5 février 2024 au lycée technique 5 février 1979 à Ouenzé dans le 5e arrondissement.

Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux des élèves ayant remplacés le drapeau national par un tissu bleu-nuit pendant leur temps de pause, un comportement jugé inacceptable pour le gouvernement.

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Suite à cela, le ministre Maguessa Ebomé a annoncé le 6 février une mesure immédiate de suspension des inscriptions aux examens d’État pour la cuvée 2024 des élèves de terminale de cet établissement.

Le ministre prenant les décisions contre le mauvais comportement des élèves

Les autorités éducatives, notamment les proviseurs, les surveillants généraux et les représentants d’élèves, ont été instruits à identifier tous les individus impliqués dans ces actes avant le samedi 10 février prochain.

Les élèves de ce lycée ne pourront être inscrits aux examens qu’après une rencontre entre la tutelle, les parents d’élèves et les concernés.

D’après le ministre, tout élève ne respectant pas cette exigence sera exclu des listes des candidats aux examens et concours d’État.

Fermeture momentanée de l’école

En parallèle, les cours dans cet établissement seront suspendus à partir de la semaine prochaine jusqu’à la fin des échanges avec les parents d’élèves.

Le ministre, lors d’une allocution poignante face aux élèves, ainsi que le personnel de l’établissement, a qualifié ces actes de « Viol de la République » et a insisté sur la nécessité de mettre fin à de tels comportements.

«Des élèves ont posé un acte de grand banditisme et ont blasphémé le drapeau. C’est un viol de la République, le viol d’un symbole de la République. Tout viol constituant un crime, la position de la République face à ce crime se décline en trois points », dit Maguessa-Ebomé.

« Il est déplorable qu’un lycée ayant un nom aussi symbolique et plein de valeurs, devienne un lycée ou émerge le grand banditisme. Trop c’est trop. Il faut qu’en arrête, qu’on arrête à partir d’aujourd’hui ». a-t-il martelé et conclu.

Après avoir annoncé ces mesures devant le mat lors de la cérémonie de levée de couleurs, a quitté l’établissement, laissant les élèves dans un sentiment de de désolation face à ces décisions strictes.

La suspension des inscriptions aux examens et la suspension des cours soulignent l’importance accordée à la protection des symboles nationaux et à la responsabilité des élèves et de leurs parents dans cette affaire.

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