Le comité de pilotage technique de la commission du climat du Bassin du Congo (Ccbc), a présenté les résultats de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et de la feuille de route pour l’opérationnalisation du Fonds bleu, aux ministres lors d’une réunion virtuelle tenue le 2 décembre 2020 à Brazzaville.
Patronnée par la ministre, coordonnatrice technique de la commission climat du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, le comité de pilotage technique de la Ccbc, se dit achevé du travail qui leur avait été confié par la communauté internationale à travers un programme de développement durable (Odd) des Nations-Unies à l’horizon 2030, adopté en 2015, pour lutter efficacement contre la pauvreté, protéger la planète et assurer une croissance mondiale inclusive. « Nous devons sincèrement nous réjouir du chemin parcouru aujourd’hui, nous sommes partis d’une vision des chefs d’Etat et nous l’avons concrétisée », a déclaré Soudan Nonault.
En effet, il leur avait été demandé par les dirigeants de faire du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, une réalité.
Pour savoir si le travail est arrivé à terme, la ministre rajoute « Notre travail, cependant, n’est pas complètement achevé car nous devons encore : organiser le deuxième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la commission climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; organiser la conférence des Bailleurs pour lever des Fonds au profit du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; signer pour les pays qui ne l’ont pas encore fait le protocole instituant la commission climat du Bassin du Congo et le Mémorandum portant création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ; ratifier le protocole instituant la Commission Climat du Bassin du Congo afin de permettre aux Etats de lever leurs contributions pour le fonctionnement de ladite Commission ».
Avant de signaler pourquoi en Afrique, certains projets si sensibles qui peuvent changer l’image de ce continent n’aboutissent pas ? La coordonnatrice technique explique « Les projets peuvent exister mais si l’outil de gouvernance n’existe pas pour rassurer les bailleurs qui veulent vous apporter de l’argent, pour rendre transparent l’utilisation de ces fonds, rien ne peut se faire. Le plus souvent l’Afrique annonce les projets mais ne les portent pas techniquement. Or, aujourd’hui la commission climat du bassin du Congo a un plan d’investissement, un outil de gouvernance transparent et un véhicule qui n’abritera pas seulement les fonds mais aussi à rendre éligible les projets soumis par les Etats, afin de maintenir le climat de la planète 5,5°c dont le second enjeu c’est de lever l’économie pour permettre aux populations d’avoir une alternative », a conclu la ministre.
La réunion ministérielle a été précédée par celle du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo, dont l’objectif a été de valider le rapport final de cette étude et la feuille de route pour l’opérationnalisation dudit fonds, le 1er décembre 2020.
Selon le communiqué final lu par le point focal du Gabon, souligne que les participants ont formulé plusieurs recommandations notamment tenir le 2e Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la Ccbc en juin 2021 et solliciter du Gouvernement congolais la dotation d’un siège au profit de la Commission au plus tard en mars 2021 et la signature d’un accord de siège avec cette institution.
A titre de rappel, le Congo a un instrument financier appelé économie bleue ou « Fonds bleu », celui – ci est porté par le climat du Bassin du Congo qui est le coordonnateur des activités. Et le Fonds a pour missions collecter et financer les projets.
AVEC VISION D’AUJOURD’HUI
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