Le Centre d’actions pour le développement (Cad) a fourni des connaissances et un accompagnement aux professionnels du développement local à travers un atelier d’analyses à la rédaction du programme national de développement (Pnd 2026-2031), le 11 juillet 2025 à Brazzaville.
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L’analyse comparative des plans d’actions communautaires et les plans de développement local ont été au centre de l’atelier à la rédaction du programme national de développement (Pnd 2026-2031), tout en priorisant les besoins de la population pour faire valoir la démocratie participative, afin que les élus puissent contribuer efficacement à l’élaboration de ce programme qui façonnera le développement de leur communauté.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à la gouvernance locale et formation des élus en République du Congo ». Un projet du centre d’action pour le développement (Cad), que coordonne Gueschom Gobouang, responsable du programme campagne et plaidoyer.

Selon Gueschom Gobouang, 12 localités de six départements ont été ciblés par ce projet qui vise à valoriser la démocratie participative. Cet atelier va donc permettre de faire intégrer les besoins les plus prioritaires dans les programmes nationaux à partir du mandat présidentiel 2026-2031, puisque celui-ci est déjà à sa fin.
Les idées devraient partir de la base vers le sommet et non le contraire. En ce que c’est la base, qui connait ses besoins les plus essentiels en dehors de préoccupations générales à l’instar de l’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, les route, a-t-il signifié.
Les initiateurs ayant constatés, que les propositions des autorités locales sur le plan de développement ne prennent pas en compte les réalités de leur environnement, le Cad, à travers ce projet a voulu « identifier les convergences et divergences méthodologiques dans la réalisation comparativement aux plans d’actions communautaires ».
Au terme de cet atelier, des recommandations ont été formulées aux autorités nationales afin que soient prises en compte les besoins des communautés d’autant plus que toutes les contrées ne connaissent pas les mêmes problèmes.
Ce projet, financé par les Fonds des Nations-Unies pour la démocratie (Fnud) vise à « mettre les élus locaux devant leur responsabilité en tant que garant de la bonne gouvernance et des droits des communautés » et à « faire des citoyens des acteurs dans la défense et la promotion de leurs droits ».
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Rédigé par Nanith Godelghi