En séjour au Congo, le vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Ousmane Diagana a visité le 29 mars 2022 le laboratoire national de santé publique (Lnsp), où il a réitéré l’engagement de son institution à aider ce dispositif dans sa transformation vers un statut décisif.
La visite de cette institution s’inscrit dans la perspective d’un appui de la Banque mondiale pour amener le laboratoire à renforcer son statut d’institution de référence internationale et permettre aux acteurs de santé d’accéder à des formations de haut niveau et d’être plus productifs.
« Le laboratoire national de santé publique est un dispositif important et crucial. Nous avons travaillé à travers une assistance directe dans le cadre du projet de riposte d’urgence au covid-19 (Pruc-19) », a déclaré le vice-président Diangana. Avant de poursuivre, « Nous allons continuer à travailler avec lui surtout pour l’aider à se transformer d’un laboratoire vers un statut décisif national de santé publique ».
Selon lui, il s’agit de rendre le laboratoire plus responsable, plus fort mais aussi lui doté la capacité de former les acteurs de santé et aussi la possibilité de les faire évoluer.
Une visite en compagnie des ministres en charge de la santé et du plan, Gilbert Mokoki et Ghislaine Ingrid Ebouka-Babackas, le Lnsp est une structure que la banque mondiale accompagne avec un montant de 23,3 millions e dollars.
« Donc, la banque mondiale est très satisfaite d’avoir accompagné le laboratoire dans le cadre du Pruc-19, également d’avoir intégré ce dispositif dans le cadre de notre réponse sur le plan régional. Vous savez, les maladies ne connaissent pas de frontières, donc, il faut une réponse globale, mais il faut aussi une réponse régionale pour sauvegarder la santé de la population, condition sine qua non du développement », a-t-il clarifié.
Présentant la structure, le directeur général du laboratoire, le Pr Roch Fabien Niama, se dit satisfait de la visite des membres du gouvernement et du vice-président.
A cette occasion, il indique que ce qui se fait afin de transformer ce département pour atteindre les normes d’un institut Pasteur, il est question de trois défis majeurs à respecter : l’actualisation des textes, la modernisation, l’extension des activités et le défi de la qualité. Autrement dit, c’est d’amener le laboratoire à être certifié.