A Brazzaville, la cérémonie du lancement officielle des activités du fonds de solidarité Africain (Fsa) a été marquée par la signature jeudi 25 juillet 2024, d’un protocole d’accord entre ladite institution, les banques et entreprises du Congo.
A travers ces accords, le Congo veut redynamiser son économie en désarroi entre autre à cause des conséquences néfastes de la crise à covid-19, du conflit russo-ukrainien, de la dette publique et les effets du dérèglement climatique.
« Un fonds doit apporter des garanties aux entreprises. Dans ce fonds là nous avons des projets. Nous voulons donc que ce fonds participe au financement de ces projets, (…). Nous n’avons pas d’institution qui ont assez de capacité d’accompagner les entreprises au Congo. Le Fsa a la capacité financière de pouvoir nous accompagner », a expliqué dans un climat de quiétude, le président du congrès des chefs d’entreprises du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.
Le ministre de l’économie et des finances, Jean Baptiste Ondaye a saisi cette occasion pour mettre en avant la nécessité pour le Fsa de mutualiser les efforts avec les banques, les microfinances et les compagnies d’assurances pour en faire profiter les deux parties au maximum.
« Nous en appelons à la mise en place de partenariats gagnants-gagnants entre le Fonds de solidarité africain et les établissements bancaires installés au Congo, afin que soit résolue cette quadrature du cercle que constitue le soutien en financement de l’initiative privée au Congo ».
Quant au directeur général du Fsa, Abdourahmane Diallo, il a rappelé que la mission principale de l’institution vise à réduire le risque et à faciliter l’accès au financement en faveur des projets de développement à fort potentiel.
La République du Congo est devenue officiellement membre du Fonds de solidarité africain (Fsa) le 30 juin 2023.
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Par Annicette Ngakosso
