Le Congo est en train d’œuvrer pour ‘‘ réduire l’impact causé par les phénomènes climatiques extrêmes sur toute l’étendue du territoire’’, a soutenu le mercredi 23 mars 2022, le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, à l’occasion de la journée mondiale de la météorologie.
Le Congo entend réduire l’impact causé par les phénomènes climatiques extrêmes. Ceci, par le renforcement des capacités de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la direction de la météorologie nationale, a déclaré le ministre en charge des Transports.
En raison du changement climatique, les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes sont plus fréquents et peuvent être plus intenses. Le ministre lance un appel à l’endroit de tous les acteurs œuvrant dans les autres domaines spécialisés par le thème de cette journée de travailler de concert avec la direction de la météorologie nationale afin de renforcer la lutte contre les catastrophes naturelles, en phase avec le Plan national de développement (Pnd) 2022 – 2026.
Le ministre a invité la population de consulter régulièrement les informations météorologique mises à leur disposition par les services météorologiques à travers les médias de façon à être informée de toute situation climatique.
La journée mondiale de la météorologie de cette année 2022, se célèbre sous le thème : « Alertes précoces et actions rapides, informations hydrométéorologiques et climatologiques aux services de la prévention des catastrophes ».
Donnant son avis sur ce thème, Thystère Tchicaya souligne, qu’il est d’actualité parce que, « notre planète subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique et essentiellement liés aux phénomènes météorologiques, climatologiques et hydrologiques ».
D’après une étude internationale, jusqu’aujourd’hui, une personne sur trois dans le monde n’a pas accès aux alertes précoces, en particulier les personnes les plus vulnérables aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Ainsi, « les services concernés devraient s’atteler par une coopération nationale, régionale et internationale, à travers différents projets pour améliorer les ressources qui permettront de produire les alertes dites précoces, manifestant des actions rapides sous forme de plan d’actions afin que les populations soient à l’abri des catastrophes », a poursuivi le ministre des transports.
Profitant de cette journée, le ministre a marqué leur adhésion à l’organisation de la septième session de la plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe, qui se tiendra en mai prochain à Bali en Indonésie et de la troisième conférence sur les alertes précoces multi dangers prévue en même mois.
Il a aussi relevé que le Congo ‘‘met en évidence, le travail essentiel accompli par les acteurs de la réduction des risques de catastrophe naturelles pour que ces alertes précoces débouchent sur des actions rapides’’.
Crédit photo : image en avant prise sur Google pour illustrer la météorologie