Dans le but de réduire à une portion congrue les cas de fraudes, notamment les pratiques des fameux « mercenaires », c’est-à-dire des personnes intellectuellement plus aptes qui, en contrepartie d’une rémunération pouvant atteindre plus de 500 mille FCFA, usent de faux et usage de faux et d’usurpation d’identité pour composer en lieu et place des candidats régulièrement inscrits, le ministre de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebome, n’a pas fait les choses à moitié en 2022.
Une application numérique, ‘Secudoc », a été conçue, à cet effet, pour traquer ces fameux « mercenaires ». « Elle est subdivisée en deux parties, explique le concepteur de Secudoc, Wilfrid Ngoyi. Une première partie, rattachée au serveur, est archivée dans le logiciel que nous avons développé. Et l’autre partie est un client mobile, c’est- à-dire une application installable sur les terminaux mobiles tels que les tablettes, téléphone ou checkers ». L’application Android ainsi conçue permet de codifier tous les documents. « Le QR code généré par le système Secudoc n’est authenfiable que par le biais de notre lecteur. Autrement, il donne des informations diffuses », précise Wilfrid Ngoyi. L’application, d’utilisation facile, est un plug-and-play, c’est-à-dire qu’une fois installée, elle conduit son utilisateur jusqu’à la fin de l’opération.
Grâce aux smatphones confiés aux agents de la lutte contre la fraude aux examens officiels du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel, près d’une centaine de « mercenaires » ont déjà été mis aux arrêts. Le checking via Secudoc a pu mettre à nu l’une des facettes de la tricherie et de la fraude aux examens officiels au Congo. Une innovation et une avancée à la fois.
Source Page Alphonse Ndongo, journaliste économique et financier, en spécialisation en matière de télécommunications, Brazzaville.