« Fermer les frontières contribueraient à mettre à genoux les économies de tous les Etats qui souffrent déjà », a signifié le 1er décembre 2021 à Brazzaville, le docteur Jean-Claude Emeka, président de la Commission contrôle des infections, mobilisation et communication sur les risques dans le cadre de la riposte contre la covid-19, a propos du nouveau variant.
‘‘Omicron’’, est le dernier variant qui a été détecté en Afrique du Sud, c’est le B.1.1.529. Il est au centre de l’attention des autorités sanitaires, des gouvernements et de la population du monde entier, a précisé le Docteur.
Certains craignent que, parce qu’il est si différent de la version originale identifiée pour la première fois à Wuhan, en Chine, il soit plus contagieux, plus mortel ou qu’il se moque de l’effet des vaccins et des traitements.
Etant donné que certains pays ont décidé de fermer les frontières, à cause de sa virulence, le Dr Emeka indique, que ces pays ignorent que le variant s’était déjà infiltré dans ces Etats.
Pour lui, c’est une décision contraire au règlement sanitaire international de l’Oms. « Nous devons nous en tenir à la définition du cadre de l’Oms. On a parlé de la virulence du variant, mais sa rapidité n’a pas été prouvée. Et, même si elle avait été prouvée, la fermeture des frontières demeure contraire aux prescriptions internationales.
Par contre ce que ces Etats doivent faire, « c’est de renforcer les mesures de contrôle au niveau des points d’entrée, instaurer la quarantaine de tous ceux qui proviendraient de cette zone supposée rouge », a-t-il suggéré.
Pour ce qui concerne le Congo, aucune disposition particulière n’a été prise jusque là, « Nous continuons à faire de la surveillance, suivre les sujets contacts et prendre en charge les malades positifs », a-t-il rappelé.
Il a demandé à la population de continuer à observer les mesures barrières et à se faire vacciner, pour rompre la chaine de propagation, afin de permettre au gouvernement d’aller vers la levée de certaines mesures jugées contraignantes.
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