Face à la délinquance juvénile, le gouvernement assume ses responsabilités

Face à la délinquance juvénile, le gouvernement assume ses responsabilités

L’augmentation de la délinquance juvénile préoccupe le gouvernement congolais. Face à cette poussée, les dirigeants assumeront pleinement leur part de responsabilité.

Tout le monde s’accorde pour reconnaître que la montée de la délinquance juvénile depuis une vingtaine d’années est préoccupante, même si Ndlr : on a parfois cherché à minimiser les faits.

Ce 6 janvier 2023, au Palais des congrès, au cours de la cérémonie d’échange de vœux de nouvel An des corps constitués nationaux et les forces vives de la nation au couple présidentiel, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’guesso, a précisé que « La question de la criminalité en milieu juvénile, susceptible de porter atteinte à la paix sociale, est un problème préoccupant. L’on compte, parmi les jeunes auteurs de crimes en bandes organisées, des enfants mineurs âgés de moins de 12 ans. Ces dérives prennent corps et se développent sous le regard impuissant des parents démissionnaires face à leur responsabilité, le gouvernement assumera pleinement sa part de responsabilité », a-t-il précisé.

Tout en rajoutant que l’école doit prendre le relai de la cellule familiale dans le cadre de la lutte contre la délinquance juvénile. « Dans cette optique, je demande au gouvernement d’accélérer l’ouverture des centres de rééducation et d’insertion des jeunes, sis à Aubeville et à Bokania,  respectivement dans les département de la Bouenza et de la Cuvette », a demandé le chef de l’Etat.

Ndlr : l’objectif du gouvernement, serait de définir des politiques qui encourageraient les jeunes à être des citoyens, en leur permettant un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi et de développer aussi de nouvelles sanctions.

Dans sa réponse, le président a fait apparaître l’urgence de prendre en considération, pour la traiter, la primo délinquance, de s’attaquer au problème de l’augmentation des actes de violences et des délits commis par des mineurs, de réactualiser les modèles de protection judiciaire en établissant de nouvelles mesures à la fois éducatives et répressives.

Image en avant prise sur Google

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *